Ce vendredi 5 novembre 2021, les acteurs du football amateur ont animé une conférence de presse dans la commune de Yopougon. Ils veulent participer à la prise des décisions au niveau de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).

Les responsables du football amateur demandent leur intégration à la FIF

Réunis à Yopougon (District d’Abidjan), des représentants des clubs de football amateur de la division régionale (60), des districts (344), du football féminin (34) et des centres de formation ont réfléchi sur le thème : « Droits du football amateur : quels impacts sur le football Ivoirien ? ». Par la voix de Kouakou Laurent, Président de Kimi FC de M’Bahiakro, ils ont relevé plusieurs manquements à leur égard :
– Les membres actifs des clubs de football amateur n’ont pas le droit de participer à l’Assemblée Générale de la FIF et y exercer le droit de vote ; ils n’ont pas le droit d’être renseignés sur les affaires de la FIF,
– Les membres actifs des clubs de football amateur n’ont pas le droit de prendre part aux compétitions organisées par la FIF ; pire, la Fédération exige aux clubs de proximité district, une contribution financière de 200.000 Francs CFA pour les compétitions.
– Les licences des compétitions de jeunes coûtent 10 mille francs, soit 10 fois plus cher que celle d’un club de première division pour des simulacres de compétitions (depuis 2007).

Face à ce tableau qu’ils ont dépeint, ces acteurs du football amateur ont émis les revendications suivantes :
– L’application stricte des textes fédéraux à leur égard, notamment l’article 32 des statuts afin de prendre part aux assemblées générales de l’instance nationale ;
– L’intégration des clubs amateurs de la division régionale, des districts et du football féminin qui sont des membres actifs au même titre que tout autre club de première, 2e et 3e divisions dans l’organe de l’Assemblée Générale de notre fédération ;
– La volonté des clubs amateurs de la division régionale, des districts et du football féminin de participer aux différentes assemblées générales et de se prononcer sur l’avenir de notre football.
– La tenue régulière de compétitions à leur niveau et la mise en place d’un schéma d’appui financier ou institutionnel.