La Coupe du monde de football : du rêve impossible à une victoire africaine à portée de main

Par Ange Purdy

L’Afrique se doit de tirer une kyrielle d’enseignements de la Coupe du monde Qatar 2022.

Un succès inattendu mais espéré

Le 18 décembre 2022, se jouait, au stade de Lusail de Doha (Qatar), le dénouement de la Coupe du Monde de football FIFA Qatar 2022 particulièrement riche d’enseignements pour l’Afrique.

La finale, une des plus haletante de l’histoire de ce sport, opposant l’équipe d’Argentine à l’équipe de France de football, s’est achevée, outre par la victoire des Albicélestes argentins, par la consécration de deux icônes : Lionel Messi et Kilian Mbappé.

 

Ces deux champions, dont l’alacrité technique a émerveillé le monde, ont, en commun, d’avoir le même employeur, le PSG, propriété de QSI (Qatar Sports Investments).

Les deux joueurs, par leurs exploits durant cette Coupe du Monde, ont largement participé à redorer le blason de leur employeur, organisateur du tournoi sur son sol.

« La qualité n’a pas de prix » aime à dire le grand footballeur franco-malien, Jean Amadou TIGANA.  Nul ne pourra mesurer le prix de la contribution de ces deux génies du football au soft-power du Qatar (politique d’influence).

Par leurs fulgurances, la virtuosité de leur jeu, les deux joueurs du PSG précités ont ajouté un éclat inattendu mais sans doute espéré à cette organisation bien huilée. On retiendra bien sûr, dans ce grand moment pour la diversité, que le Japon a terminé premier de sa poule, que l’Arabie Saoudite a battu l’Argentine (dans les matchs de poule). On se souviendra qu’un représentant au moins de chaque continent était représenté en huitième de finale (ce qui est une première), qu’un pays africain (ce n’est pas anecdotique !), le Maroc, est parvenu en demi-finale et qu’enfin ce mondial au Qatar fut le plus prolifique en buts marqués.

Cette compétition a été suivie par près d’un million de spectateurs et plusieurs milliards de téléspectateurs à travers la planète pendant les 3 semaines du tournoi et presqu’autant pour la seule finale.

A titre illustratif, rappelait un journal français, 81% des français qui ont regardé la télévision entre 16h et 18h le jour de la finale étaient sur la 1ère chaîne de télévision française (TF1), soit près de 30 millions de téléspectateurs. Ces chiffres ne tiennent pas compte, faut-il le rappeler, de l’affluence observée auprès d’autres diffuseurs des rencontres, à l’instar de BeIN Sport.

Ce succès n’était pourtant pas garanti.

 

L’attribution de cette compétition internationale majeure, au Qatar le 10 décembre 2010, a surpris et pris de cours bon nombre d’observateurs.

Les contempteurs, presque tous occidentaux, du pays hôte faisaient valoir que

– le processus d’attribution, avait été vicié car entaché de corruption ;

– la construction des stades destinés à accueillir les rencontres de cette compétition a coûté la vie à des milliers de travailleurs (africains et asiatiques).

– l’empreinte carbone (certains stades étant climatisés) de cette Coupe du monde ne pouvait être neutre.

 

Ces critiques, auxquelles on ne peut être que sensible, sont, il faut aussi le reconnaître, la queue de comète de conflits régionaux, au départ spécifiques au golfe arabo- persique, qui se sont installés durablement en occident et plus particulièrement en France.

Le « golfe », ce petit morceau de mer de l’océan Indien, est entouré de huit pays – l’Irak, l’Iran, le Koweït, les Émirats Arabe Unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn et Oman. Il est désigné comme «arabique » chez les populations arabes de la région, et comme «Persique », par la tradition depuis l’Antiquité, ainsi que par l’Organisation des Nations Unies.

Lieu privilégié pour les liens commerciaux entre les continents européens et asiatiques, pendant des décennies, cette région qui contient à elle seule 60 % des réserves mondiales de pétrole et 40 % des réserves de gaz naturel est stratégique.

Les besoins énergétiques de l’Occident, notamment, qui se doit de maintenir son modèle industriel, ont fait du golf Arabo-persique un territoire aux enjeux internationaux mais également régionaux.

Plusieurs guerres s’y sont déroulés (guerre du Koweït, guerre Iran/Irak…).

Depuis que le Qatar s’est affranchi de la tutelle de l’Arabie Saoudite en 1990, les deux pays, qui ont des projets politiques aux antipodes, sont entrés dans une période de tensions et de rivalité.

L’Arabie Saoudite soutient en effet les pouvoirs en place; quand il est reproché au Qatar de soutenir les révolutionnaires du monde Arabe et particulièrement les frères musulmans.

Les alliés de l’Arabie Saoudite, adversaires du Qatar, l’accusent de soutenir le terrorisme et de s’être allié à l’Iran et à la Turquie .

Cette situation a dégénéré en crise diplomatique (2017 à 2021) avec fermeture des frontières de l’Arabie Saoudite avec le Qatar, blocus de l’espace aérien qatari, rupture des relations diplomatiques …

Il a fallu attendre le 5 janvier 2021, un an avant la coupe du monde, pour que Doha et ses voisins signent un traité destiné à apaiser les tensions dans la région.

Les spectateurs des rencontres de cette Coupe du monde ont pu constater la concrétisation de l’apaisement survenu: L’Arabie Saoudite a réservé des dizaines de loges dans chaque stade de ce mondial. Elle a par ailleurs loué des centaines de chambres d’hôtel à proximité des sites de jeu.

Les plus haut-dignitaires de ce pays ont assisté, in situ, à plusieurs rencontres de la compétition.

La victoire de l’équipe d’Arabie Saoudite sur celle de l’Argentine (futur vainqueur de la compétition), en match de poule, était évidemment, dans ces conditions, plus qu’une simple victoire sportive pour tout le golfe Arabo-persique, le Qatar compris.

Une grande partie des griefs formulés à l’encontre du Qatar dans les mois et années qui ont précédé l’entame de la Coupe du monde FIFA – Qatar 2022, trouve sa raison dans les événements ci-dessus évoqués. Le football n’était donc pas toujours la préoccupation des détracteurs du Qatar!

 

 

Au moment des bilans, il convient de reconnaître que l’organisation de cette Coupe du monde, en dépit de l’extrême hostilité déclenchée, fut un succès en tous points. La qualité des infrastructures (Hôtels, routes, métros, aéroports…), la très grande proximité des sites de jeu (permettant aux supporters d’assister à plusieurs rencontres dans la même journée), la grande facilité des déplacements intérieurs ont donné à ce tournoi une dimension unique.

Un célèbre éditorialiste a récemment résumé le « score » du match préalable et parallèle que le Qatar et ses « opposants » se sont livrés par : Qatar 1/ONG 0.

« Qu’on en dise du bien ou du mal, quand tout le monde en parle c’est un succès » écrivait Boris Vian.

Les détracteurs du Qatar ont, bien involontairement, participé, à leur façon, au succès de cette Coupe du monde ; ce qui est paradoxal à bien des égards.

Ce constat est également fait depuis l’Afrique !

Vu d’Afrique, les données caractéristiques et l’histoire de la Coupe du monde  peuvent en expliquer les résultats

La 1ère Coupe du monde de la FIFA a été organisée en 1930 en Uruguay avec la participation de 13 équipes (7 sud-américaines auxquelles ont été ajoutées la Mexicaine et celle des USA) dont 4 équipes européennes (la France, la Yougoslavie, la Roumanie et la Belgique).

La longueur du déplacement qui ne pouvait s’effectuer qu’en bateau avait dissuadé du voyage les fédérations situées hors du continent américain.

Il s’agissait d’une « Coupe du monde d’Amérique » avec quatre invités européens. L’équipe du pays organisateur, sans surprise, l’emporta.

Ce constat oblige à s’arrêter un instant sur les données actuelles de cette compétition organisée tous les quatre ans ; lesquelles révèlent que ce tournoi a, depuis, connu 3 formats : De 1934 à 1978, 16 équipes participaient à la phase finale (il n’y avait, jadis, à proprement parler pas de processus de qualification préalable). Les quatre éditions suivantes, jusqu’en 1994 (USA), ont connu une confrontation de 24 équipes, pour finalement aboutir au format actuel avec 32 équipes, en principe, qualifiées dans les six zones continentales appelées confédérations (l’Europe – UEFA, l’Asie – AFC, l’Amérique du Nord et les Caraïbes – CONCACAF, l’Amérique du Sud – CONMEBOL, l’Océanie – OFC et l’Afrique – CAF).

Six organisateurs en ont été les vainqueurs. On peut, sans prendre le risque de se tromper, conclure que l’équipe du pays hôte jouit d’une chance sérieuse de remporter la victoire finale.

Un autre constat s’impose depuis des continents où, pourtant, cette compétition est très suivie: la possibilité de participer à cet évènement est beaucoup plus aléatoire pour certains que pour d’autres.

On notera par exemple que, bien que membres de la FIFA, les équipes de la confédération océanienne (OFC) bénéficient occasionnellement et très ponctuellement d’une place de barragiste, ne garantissant à ses membres quasiment aucune participation effective à la Coupe du Monde.

 

Dans le même temps l’Asie (47 fédérations membres) a bénéficié d’une place pendant longtemps jusqu’à ce qu’il lui en soit attribué 2 à partir de 1986 et 3 en sus d’une supplémentaire en barrage en 1998, puis 4 places depuis 2002.

 

La confédération Sud-américaine de football qui compte 10 membres est représentée par 5 équipes à cette compétition ; soit un membre sur deux. Les équipes de cette confédération sont ainsi quasiment qualifiées d’office. Ces pays sont, à notre sens, exemptés de la pression, de la fatigue et autres soucis et tracas des éliminatoires fastidieux des autres confédérations. Il est probable que cette fraîcheur conservée explique une partie des résultats sportifs des équipes sud-américaines.

 

L’Europe, depuis l’éclatement de la Yougoslavie (juin 1991), et l’Afrique comptent sensiblement le même nombre de membres (53 pour la confédération européenne et 55 pour la Confédération Africaine de Football). Malgré cette apparente égalité, le contingent européen d’équipes à la Coupe du monde était de 75% (12/16) des participants à la phase finale au cours des premières éditions, pour être aujourd’hui de 25% ; quand dans le même temps aucune équipe africaine (à l’exception de l’Egypte 1934 et 1938) n’était conviée, à cette compétition lors des premières, pour des raisons essentiellement liées à l’histoire. On est alors passé d’une place, attribuée par la FIFA, en 1970 à 2 places pour l’Afrique en 1982 (Algérie – Cameroun), puis 3 en 1994, et enfin 5 places en 1998, soit aujourd’hui 9% des équipes nationales africaines.

 

Est-ce à dire, que dans son format actuel, aucun membre de l’AFC, de la CONCACAF et/ou de la CAF ne peut caresser l’espoir de soulever, un jour, le précieux trophée ?

 

Une représentation à la proportionnelle, tenant compte du nombre de membres, par continent, affiliés à la FIFA, caractériserait sans doute davantage, à notre avis, la nature universaliste de Coupe du monde de cette compétition. Elle serait en tout état de cause plus égalitaire et assurerait une plus grande équité sportive. Que se passerait-il, en effet, si l’Europe, comme l’Afrique, n’était représentée que par 5 équipes qualifiées ? quels résultats sportifs en découleraient pour l’UEFA ? Les mêmes questions peuvent être posées avec encore plus d’acuité pour l’Amérique du sud. Les droits acquis par cette confédération semblent, en effet, provenir d’un traitement de faveur qui lui aurait été réservé du temps de la gouvernance de Monsieur Joao Havelange, ancien président de la Fédération Brésilienne de Football devenu Président de la FIFA entre 1974 et 1998.

 

L’histoire de cette compétition semble nous dire, également, qu’il faut être de surcroît une équipe européenne participant à une Coupe du monde organisée par un pays européen en Europe pour multiplier de façon exponentielle ses chances de devenir champion du monde de football.

 

A onze reprises, une fédération européenne a organisé cet événement planétaire. Dix fois une équipe européenne a été victorieuse.

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Les dernières Coupes du monde et encore plus celle de 2022 montrent que le terrain peut réserver bien des surprises. Le rêve est donc à portée de main. Non représentée pendant de très nombreuses éditions, les qualifiés africains sont désormais aux portes de la finale.

 

Champion du monde : Un rêve africain désormais à portée de main

 

L’Argentine vient de gagner sa 3e Coupe du monde. Le téléspectateur africain a pris l’habitude de n’apercevoir dans cette équipe, quasi-systématiquement qualifiée à toutes les Coupes du monde, aucun joueur noir; ce qui est pour le moins surprenant.

A y regarder de plus près, cette situation a son explication. La population afro-argentine, pendant les XVIIIème et XIXème siècles, constituait plus de la ½ de la population de bon nombre de villes du pays.

 

Une posture identitaire des idéologues de la nation, habités par le mythe de la nation blanche et européenne, y a invisibilisé les noirs.

 

Choqué par les remarques, en Argentine, sur les origines africaines d’une partie de l’équipe de France et par des propos racistes à son encontre doublés d’insultes homophobes, retransmis en direct à la télévision argentine, sur la chaîne payante TyC Sport, Monsieur Fabien Palem écrira le 18 décembre 2022, jour de la finale de Doha, sur le site Slate.fr que « l’Argentine a un problème avec la couleur ».

 

Il y rapportera l’analyse de Gisèle Kleidermacher, sociologue au CONICET, Organisation destinée à la Promotion de la science et la Technologie en Argentina (le Centre National de Recherche Scientifique argentin), spécialisée dans les migrations africaines dans ce pays sud-américain. Celle-ci écrivait, en effet, «le pays a historiquement nié ses racines africaines et invisibilisé les populations noires  immigrées. Cette tendance à l’invisibilisation touche aussi les joueurs de l’équipe nationale ».

 

Ce pays pourtant, dit-on, accueillant et chaleureux, est le seul, de son continent, dont l’équipe n’a présenté depuis plus d’un siècle que quatre joueurs noirs (Alejandro de Los Santos, attaquant apparu avec la sélection en 1920 ; Hector Rodolfo Baley, gardien de but remplaçant de l’équipe victorieuse de 1978 ; Oscar Felix Nogueira, ailier gauche en 1970 ; Ernesto Picot).

 

Aucun joueur noir n’y est plus apparu depuis des lustres. Peut-être que ces joueurs noirs sont dans ce pays les seuls joueurs noirs de tout le continent sud-américain à ne posséder aucune qualité susceptible de permettre leur sélection en équipe nationale.

 

L’équipe des albicélestes argentins présentée à la finale de Doha n’était donc qu’une photographie, en couleur, de l’état de la société argentine sur la question de l’invisibilité des joueurs afro-argentins.

 

Le sage de Bandiagara, Amadou Hampâthé Bâ, écrivain et ethnologue malien avait, en son temps, relaxé le caméléon poursuivi du chef d’hypocrisie. Il affirmait alors que « si le caméléon change de couleur ce n’est pas parce qu’il est hypocrite, mais parce que la nature a horreur de l’uniformité ».

 

 

L’équipe de France, vice-championne du monde 2022, a été constituée sans  duplicité. Sa composition est le reflet de la société française. Elle représente l’exemple opposé de son homologue argentine. Dans cette équipe, on peut, en effet, être blanc, juif, noir, chrétien, métis et/ou musulman… et français à la fois.

 

La France, parce qu’elle est un pays de brassage multiple, comme l’a récemment rappelé Arsène Wenger, a été « remarquable dans l’intégration de l’immigration ». Elle a été et demeure à la pointe de la formation des jeunes joueurs.

 

Elle a compris très tôt que le football devait être un levier politique que les autorités pouvaient actionner pour influer sur la société.

 

Le pays a ouvert sur l’étendue de son territoire des centres de formation structurés. Il a mis en place des mécanismes de détection des talents aussitôt pris en charge par un football amateur organisé et dynamique au sein duquel des éducateurs compétents encadrent les jeunes joueurs.

 

La France a, depuis plusieurs décennies, d’incroyables talents.

 

Le football présente, faut-il le rappeler, un avantage : il ne récompense que le « mérite » résultat de l’addition du talent et du travail. Ce sport ne serait-il pas en avance, en France, sur l’école de la république ? Certaines institutions étatiques, à travers le monde, ne devraient-elles pas prendre exemple ? L’ascenseur social ne serait, assurément, plus en panne.

Les résultats sportifs glanés, par la France, démontrent, comme le rappelle le Directeur du Développement du Football Mondial à la FIFA, ancien entraîneur de Monaco, équipe de Ligue 1 française et d’Ansenal en 1ère League anglaise, Monsieur Arsène Wenger, qu’« il y a une corrélation mathématique entre la qualité de la formation chez les enfants, la qualité des compétitions, la qualité du programme de développement, la qualité des entraîneurs, la qualité des directeurs techniques et les résultats de la sélection nationale».

Les africains, parce que le football français est assimilé à l’histoire de l’immigration, notamment africaine, sont attachés à l’équipe de France.

Les ingrédients utilisés en France, avec les résultats que nous connaissons, constituent une source d’inspiration pour bon nombre d’acteurs du football africain.

Le Cameroun, le Sénégal et le Ghana, premiers pays à avoir atteint les ¼ de finale d’une Coupe du monde ont multiplié des créations de centres de formation, d’académies de football. Ils ont incité les éducateurs à se former et tenté de structurer un football amateur favorisant l’éclosion des jeunes talents.

L’Algerie, la Tunisie, l’Egypte, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et bien d’autres sur le continent africain ont suivi la même voie.

Le parcours des Lions de l’Atlas du Maroc, premier pays africain à atteindre une demi-finale de Coupe du monde en est, également, une illustration.

L’équipe du Maroc est, en effet, composée de jeunes joueurs, issus pour beaucoup d’entre eux de l’Académie Mohammed VI de Football inaugurée par le Roi du Maroc en 2009.

Les internationaux marocains sont, également, nombreux à avoir évolué dans différents clubs locaux, dont notamment, le Widad Casablanca, dans le championnat local.

La réussite étincelante de l’équipe nationale du Maroc n’est, donc, pas surprenante.

Cette équipe n’était pourtant pas attendue à ce niveau de la compétition.

Les observations historiques et statistiques ci-dessus montrent qu’il existe bel et bien des obstacles spécifiques propres aux équipes africaines.

En dépit de toutes ces entraves, le football africain est désormais aux portes de la finale de la Coupe du Monde et pourquoi pas d’une victoire dans cette compétition.

Les derniers écueils, évoqués ici, placés sur la route des équipes africaines jusqu’au titre final, sont en train d’être contournés sur le terrain. Nul ne peut toutefois dire, aujourd’hui, avec certitude, que le nouveau format de cette compétition, avec ses 48 équipes qualifiées qui semble avoir été conçu pour dissuader tout pays africain de   toute velléité de candidature à l’organisation de cette extraordinaire compétition, garantira l’équité sportive effective tant réclamée.

 

 

Prosper Abega

Avocat au barreau de Marseille

Ancien membre de le Commission du Statut du Joueur de la FIFA

Ancien membre de la Commission Juridique de la FIFA

Ancien expert FIFA Gouvernance et Performance

Ancien Président de Jury d’appel de la Confédération Africaine de Football

Commissaire de matchs Coupe du Monde Brésil 2014 ( États de Natal et Salvador des Bahia)

 

 

 

 

 

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