Conseiller du Président de la Fédération Ivoirienne de Football, M. Cyrille Domoraud est le chef de la délégation ivoirienne à Niamey pour le tournoi qualificatif de la CAN des moins de 20 ans organisé par l’UFOA-B. A quelques heures de la demi-finale devant opposer la Côte d’Ivoire au Nigeria, le mardi 17 mai 2022 à 19H30 GMT au stade Général Seyni Koutché, l’ancien international ivoirien recommande aux Éléphanteaux la rigueur et la solidarité pour gagner la bataille.

La phase de groupe est terminée avec la qualification de la Côte d’Ivoire en demi-finale avec deux victoires et une défaite. Une défaite mal interprétée par les Nigériens qui pensent que la Côte d’ivoire s’est laissée battre par le Bénin.
Ce n’est pas du tout exact. Nous avons joué sur un terrain qui était hors de la normalité. Les joueurs ont eu du mal à pratiquer leur football. C’était un terrain dangereux pour nos joueurs. Malheureusement, nous avons pris un but au cours du jeu. Nos joueurs ont essayé de revenir à la marque. Malheureusement, nous avons manqué de réussite. Ils étaient pourtant motivés à gagner ce match parce que nous avons voulu terminer leaders de la poule. Il faut aussi dire que le Sélectionneur a apporté du sang neuf pour ce match. Six titulaires ont été mis au repos pour préparer les demi-finales et être en jambes. Pour un but contre le cours du jeu, on ne peut pas dire que nous avons fait exprès. Nous ne pouvons pas nous laisser battre par le Bénin.

Cette demi-finale se jouera devant le Nigeria leader de la poule B. Comment joue-t-on ce type de match devant de grande équipe comme le Nigeria. Quelles expériences pouvez-vous apporter aux Éléphanteaux ?

La chance que nous avons est que nous avons joué à deux reprises sur la pelouse du stade Général Seyni Koutché. Nous avons vu que nos joueurs s’expriment mieux sur cette pelouse. C’est vrai que le Nigeria est une grosse nation de football, mais je crois et j’ai foi aux potentiels de nos joueurs. Depuis le début de la compétition, l’équipe de la Côte d’Ivoire a le meilleur fond de jeu, des joueurs qui ont de la qualité. Nous pensons que la Côte d’Ivoire va jouer son football comme savent le faire les jeunes. Nous mettons toutes les chances de notre côté. Ils doivent savoir que s’ils sont en demi-finale, c’est parce qu’ils ont de la qualité. Nous pensons qu’ils doivent être sérieux, sereins et se concentrer sur leur objectif. Et surtout, ils doivent être solidaires.

Comment jugez-vous le niveau de la compétition ?

Nous sommes à Niamey depuis le début de la compétition. Dans la poule de la Côte d’Ivoire, il y a eu de bonnes choses. Le Burkina Faso a une équipe très athlétique. Le Ghana était à un niveau moindre. Le Niger avait une bonne équipe. Il y avait des équipes qui tenaient la route. Nous avons assisté au match entre le Burkina Faso et le Ghana. Nous n’avons pas pu voir celui entre le Nigeria et le Ghana. Dans l’ensemble, il y a un bon niveau. Il y a du travail à parfaire pour atteindre un niveau plus élevé. Pour ce que nous avons vu, pour une première participation à ce tournoi de l’UFOA-B, nous pensons qu’il y a du travail qui est fait dans notre zone. C’est de bonne augure.

 

Chef de la délégation de la Côte d’Ivoire, Conseiller du Président de la Fédération Ivoirienne de Football, comment vous sentez-vous après avoir été désigné comme chef de la délégation ?

C’est un honneur qui m’a été fait parce que c’est la première mission du Comité Exécutif. C’est aussitôt qu’il a reçu les clés de la Fédération que le Président Yacine Idriss Diallo m’a envoyé en mission. Nous n’avons pas eu le temps de prendre nos marques. Nous pensons que c’est une très bonne chose. Nous espérons que cette dynamique puisse découler sur les sélections pour la Coupe d’Afrique. Etre chef de délégation, c’est le pays qu’on conduit. Cela se passe bien. Au niveau de la délégation et de l’équipe, tout se passe bien. Nous avons eu quelques petits soucis mais tout est rentré en ordre. Nous avons su gérer ces problèmes de cars et autres avec le Comité d’Organisation de l’UFOA-B et avec l’aide du Consul de Côte d’Ivoire à Niamey que nous tenons à remercier.

Entretien réalisé par TIEMELE Ives, du SERCOM de la FIF