En conférence d’avant-match, la sélectionneuse Koudougnon Adélaïde s’est montrée confiante avec une équipe sûre de ces forces pour battre la Guinée Conakry.
Pour ce match aller du 3e et dernier tour des éliminatoires du mondial des U17 filles qui va se disputer aujourd’hui à 17H au stade Houphouet- Boigny, la sélectionneuse a mis l’accent sur son potentiel.
» Nous avons essayé mais les images et les vidéos que nous avons eues sont toutes floues. Nous n’avons pas vu pratiquement toutes les failles de l’équipe adverse. Donc nous allons nous concentrer sur nos acquis, nos compétences et nos qualités. Et par rapport à ça, nous sommes déjà prêtes. Et nous pensons vraiment gagner le match. C’est le plus important mais on n’a pas vraiment vu l’équipe de la Guinée. Nous savons que c’est une bonne équipe. Si elle s’est qualifiée, si elle est venue rencontrer la Côte d’Ivoire, c’est parce qu’elle a les capacités. Et c’est sur ces acquis, sur ce peu d’informations que nous avons, que nous avons bâti notre équipe. Et c’est avec cela que nous allons vaincre la Guinée par la grâce de Dieu.
La pression, oui, on peut l’avoir, mais il faut la dominer. Et nous l’avons dominée depuis que nous avons vu quelques-unes des vidéos de la Guinée, et nous avons aussi préparé nos filles mentalement. Aujourd’hui, on leur demande de s’exprimer, de s’amuser, le football c’est un jeu. Donc la pression n’a pas lieu d’être. Au départ, comme je l’ai dit, c’est normal, c’est un match décisif, la qualification. Il faut tout faire pour gagner, et il y a un peu de pression. Mais je pense que sur le terrain, tout va bien se passer. On oubliera la pression dès qu’on foulera la plante de nos pieds sur ce terrain. «
Face à un adversaire presqu’inconnu mais avec nécessairement du potentiel, l’axe de travail a été mis sur les erreurs du passé à éviter pour ne pas être puni.
» Nous avons d’abord fait visualiser tous les matchs que nous avons joués : le Sénégal puis le Burundi. Nous avons observé, analysé et nous avons pris note de nos faiblesses pour travailler là-dessus. Et c’est sur l’amélioration de ces faiblesses qu’on gagnera au Mali aussi parce que nous savons que l’équipe guinéenne a des qualités, a des joueuses performantes. Nous nous sommes préservés de faire un travail pour qu’en face de ces joueuses, nous puissions arriver à surmonter toutes les difficultés et gagner ce match. La qualification est plus importante pour la Côte d’Ivoire. C’est vrai qu’elles en ont besoin mais la Côte d’Ivoire n’en a plus besoin. «
« Aujourd’hui, c’est une véritable finale que nous disputons, car en franchissant cette étape, nous obtenons notre qualification pour la Coupe du Monde. » Adélaïde Koudougnon, sélectionneure de l’équipe nationale féminine U17, en conférence de presse.#FootballFéminin pic.twitter.com/bcpLD6nH1J
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) April 19, 2025
Après 2 tours précédents où l’équipe a fait preuve d’envie et de foi, coach Adélaïde rassure au niveau de la capacité mentale des pachydermes.
» Oui, ce sont des enfants. Ce sont des apprenantes, comme on le dit. C’est vrai, le résultat pour certaines personnes n’est pas important mais pour nous, ça nous tient à cœur. Parce que quand nous voyons les efforts que la Fédération ivoirienne fournit pour nous entretenir. Aujourd’hui, petit à petit, l’oiseau fait son nid, nous l’avons fait et nous avons été encadrées par leurs moyens, selon nos besoins. Aujourd’hui, nous sommes en face d’une équipe expérimentée aussi, comme nous. C’est vrai que nous venons de naître et que ce sont de jeunes filles. Mais, ce que nous savons aujourd’hui, nous devons nous qualifier pour écrire notre histoire. C’est une première.
Il faudrait que, malgré la jeunesse de cette sélection, déjà, nous avons préparé le mental des filles, en fonction de tout ce que nous avons traversé, en commençant par le Sénégal, et la remontada (face au Burundi, ndlr) ce dont vous avez parlé, nous avons travaillé le mental. Et je sais que, mentalement, mes filles sont prêtes. Elles sont prêtes, nous avons confiance en elles, et nous pensons gagner ce match avec la manière. «
Pour cette étape Guinéenne, le groupe qui a éliminé le Burundi a enregistré des nouvelles armes pour se renforcer.
» Oui, il y a quatre nouvelles qui sont là. Des nouvelles que nous avons eues en Ligue 1 pour nous accompagner. Elles sont déjà dans le match, on les a préparées en même temps que les autres. Nous pensons qu’avec leur qualité, leurs compétences, nous allons y arriver. On a eu une révélation de Juventus de Yopougon. On a eu une joueuse de l’ASEC Mimosas, une joueuse d’AGIR de Guibéroua. Et puis la quatrième, c’est la gardienne du Sporting Club de Gagnoa. «
« Nous savons que ce match ne sera pas facile, mais nous nous sommes bien préparés. » Camara Amadou, entraîneur de la Guinée, en conférence de presse.#FootballFémininCIV pic.twitter.com/bnqJAdL6nA
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Une bataille qui se fera avec l’apport du public que Koudougnonn Adélaïde appelle.
» Aujourd’hui, c’est une finale que nous jouons. Oui, parce que si nous passons ce tour, nous sommes qualifiés pour la Coupe du Monde. Donc nous invitons nos frères, nos soeurs, nos amis, nos journalistes, nos parents à venir nous soutenir. Nous avons besoin d’eux pour ce match, il est très important. Ils seront la douzième personne sur le terrain pour nous accompagner. Et pour cela, nous mettons notre confiance à leur mobilisation. Nous leur disons, c’est vrai que c’est la Pâque, mais c’est le jour de la résurrection que le Christ a choisi, pour qu’on puisse faire ce match, et avec le Christ, nous ressusciterons avec la victoire. Nous leur demandons de venir, mobilisés, et surtout, de venir nous applaudir, pour nous accompagner à la victoire. «