Pour la première édition du tournoi de détection de jeunes talents « YES WE CAN » s’est tenue les 16, 17 et 20 janvier dernier. Pour Éric Atsin, l’un des organisateurs de cette compétition, ce fut une parfaite réussite, lors d’un court entretien qu’il a bien voulu nous accorder.

LKS : Bonsoir monsieur Eric Atsin

Éric Atsin : Bonsoir monsieur

LKS : Vous en tant qu’organisateur, que retenez-vous de cette première édition ?

Éric Atsin : Pour cette première édition, nous avons vu qu’il y avait de la qualité pour ces jeunes qui ont participé au tournoi. Au niveau de l’organisation tout a été minutieusement bien fait. Sur les trois jours de compétition, nous avons respecté le timing qu’on s’était fixé. Cela a permis aux recruteurs de travailler dans de bonnes conditions. Ce qui a été bien pour nous, c’est qu’à chaque match, nous avons eu des retours des recruteurs sur les joueurs sur lesquels ils se sont positionnés ou sur lesquels ils aimeraient bien se placer dans les prochains mois. Au niveau de l’organisation, nous sommes super contents parce qu’il va y avoir forcément des joueurs qui vont partir prochainement en France pour des essais et en Europe en général. En conclusion, ce tournoi a été une réelle réussite pour une première édition.

LKS : Pourquoi avoir choisi la période de la Coupe d’Afrique pour organiser ce tournoi ?

Éric Atsin : Nous avons choisi cette date, parce qu’ au moment où nous parlions de ce tournoi, nous étions au mois d’octobre et nous nous posions la question de savoir si nous avions assez de temps pour pouvoir faire ça. Pour nous, la période de la CAN était une grosse opportunité pour avoir un maximum de personnes. Ce qui a été le cas et nous avions dû même voir comme ça avec certains recruteurs qui venaient au hasard parce qu’ils avaient entendu parler du tournoi. Nous avons donc fait le maximum pour les accueillir et les mettre dans les conditions pour travailler. Il y a eu également pas mal d’agents qui nous ont contacté pour savoir s’ils pouvaient s’intégrer au tournoi. Le choix de faire le tournoi dans cette période a été un choix judicieux.

LKS : Que voulez-vous corriger ou apporter à l’organisation pour la deuxième édition par rapport à cette première édition ?

Éric Atsin : Nous devrons en amont aller encore plus loin au niveau du recrutement des présélections. Là, nous nous sommes cantonnés seulement sur cinq villes, et pour la prochaine fois peut-être que nous monterons à une vingtaine de ville et vraiment ratisser dans les contrées lointaines du pays pour pouvoir avoir une palette plus grande et peut-être de passer d’une édition à huit (8) équipes à doubler le nombre d’équipes pour pouvoir le faire sur une semaine entière. Là, nous n’avons pas pu le faire sur une semaine entière étant donné que les observateurs qui venaient voir les jeunes allaient aussi voir les matchs de la CAN. Sur la planification, nous allons donc aller sur une longue période et cela nous permettra de voir les joueurs sur la durée, car certains joueurs ont été frustrés de ne pas avoir assez de temps de jeu. Il faudra donc une amélioration à ce niveau pour la prochaine édition.