Le championnat du monde d’athlétisme en Hongrie a pris fin hier pour la Côte d’Ivoire avec une chute au relais dames. Les Ivoiriens repartent de Budapest avec aucune médaille mais de l’espoir.

 

Venus avec 4 dames et 1 homme, la Côte d’Ivoire qui s’est uniquement alignée sur les distances du sprint (100m et 200m) affiche un bilan de 3 finales et un nouveau record d’Afrique établi sur la distance du relais 4*100m des dames. Si le président de la fédération avait annoncé un objectif de 2 médailles (quelque soit le métal) à l’issue de la compétition, c’est parce qu’il avait aussi clairement affirmé que Ta Lou en était capable.

Majo : Un porte-drapeau à la limite du podium

La leader, Marie-Josée Ta Lou, a participé aux 3 finales disputées par la Côte d’Ivoire. Arriveé à Budapest, avec la 3e meilleure performance de la saison en 10.75 et la 2e place au classement actuel du 100m, Majo était l’une des candidates sérieuses au podium voir la première place sur la distance reine. Malheureusement, son chrono de 10.81 en finale n’a pu accrocher que la 4e place. Sur le demi-tour de piste (200m), Marie-Josée qui a fini à la 8e place en finale en a profité pour valider sa qualification aux Jeux Olympiques Paris 2024 avec un temps de (22.26 supérieur au minima de 22.57). MaJo, double médaillée d’argent en 2017, qui avait clairement visé une nouvelle médaille n’a pas atteint son objectif. Elle pourra profiter des 11 mois restants pour se préparer sur le 200m, une distance qu’elle a peu foulée cette saison et aussi en équipe pour le relais.

 

Un record d’Afrique à la fin

Si la fin de toute œuvre vaut mieux que le commencement. La course d’entrée du quatuor guidée dans l’ordre par la capitaine Murielle Ahouré-Demps, Marie-Josée Ta Lou, Jessika Gbai et Maboundou Koné a été héroïque avec un nouveau record continental établi en 41.90 en battant celui du Nigeria de 42.10. Une performance remarquable pour une équipe qui ne disputait que sa seconde course ensemble. Elles auront l’occasion de se perfectionner avec cette qualification obtenue pour disputer le prochain championnat du monde de relais. Cette compétition qui aura lieu au Bahamas du 4 au 5 mai est qualificative pour les JO 2024. Koné Maboundou et Jessika Gbai, qui ont réussi toutes les 2, à se qualifier pour les demi-finales ou top 24 mondial sur la piste du 200m sont de nouveaux pions pour espérer progresser et faire mieux à Paris en août prochain.