Interview / Bénie Traoré :  » C’est une sensation incroyable d’être champion. »

Par Guy Jaures

Pour sa toute première saison avec le FC Bâle, Bénie Traoré a grandement contribué à ramener le club au sommet du football suisse. Après une saison mouvementée mais maîtrisée, il revient sur ce sacre, après le dernier match au micro de Guy-Martial Aka.

 

Comment te sens-tu à la fin de ce dernier match ?

Franchement, c’est une sensation incroyable. Jouer un tel match et finir champion, c’est énorme. Ce sont des moments rares dans une carrière, donc il faut savoir en profiter. On dit souvent qu’une fois le titre assuré, on peut se relâcher un peu, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. On est restés professionnels jusqu’au bout. Il fallait finir le travail avant de penser aux vacances. Ce n’est pas encore terminé, donc on garde la concentration.

Quelle est ton impression sur l’ensemble de la saison ?

Je me sens tellement bien, même si ça n’a pas été facile. On a commencé la saison avec deux défaites d’affilée. Il y avait des doutes, des critiques, des moments compliqués où le jeu n’était pas à la hauteur, où les résultats n’étaient pas là. Mais on a su rebondir. On a enchaîné les bons résultats, et tout ça, c’est le fruit d’un travail quotidien. Le staff, les coachs, tout le monde a été impliqué. C’est une victoire collective.

Certains disent que l’arrivée de Xherdan Shaqiri a changé les choses. Tu confirmes ?

C’est clair que Shaqiri est un grand joueur, une vraie légende. Il a apporté sa contribution, son expérience, sa classe. Mais il ne faut pas oublier les autres. Le football, ce n’est pas un seul homme. C’est un groupe : les titulaires, les remplaçants, même ceux qui ne sont pas sur la feuille de match. Tout le monde mérite d’être félicité.

La sélection ivoirienne c’est pour bientôt, tu y penses ?

Oui, j’ai déjà été appelé, et ça reste un immense plaisir. Depuis tout petit, je rêve de porter le maillot des Éléphants. Être sélectionné, c’est un honneur. Mais moi, je vis le moment présent. Je ne me projette pas trop. On verra bien ce que les sélectionneurs décideront pour les prochaines échéances. En tout cas, je suis prêt.

Merci Bénie, et encore félicitations !

Merci beaucoup à vous. À bientôt !

Vous pouvez également aimer