Les assises du Judo Africain à Abidjan ont accouché de plusieurs initiatives. Durant le week-end dernier, des délégations issues d’une vingtaine de pays d’Afrique sont parvenues à adopter un plan commun afin de booster la discipline sur le continent.

 

Un ambitieux plan commun pour relancer le judo Africain

A l’occasion de « Journées de réflexion sur le judo Africain » initiées par la Fédération Ivoirienne de Judo et Disciplines Assimilées (FIJDA), des délégations issues de 20 pays ont débattu afin de rehausser le niveau et l’image du judo sur le continent. A cet effet, plusieurs projets notamment l’accroissement des compétitions Africaines, la construction de centres de haut niveau pour les judokas ont été retenus parmi les grands axes d’un plan commun de relance de la discipline. Au sortir de ces échanges, Dabonné Seydou a situé les enjeux de la rencontre. « L’Afrique doit franchir un nouveau cap. Nous constatons avec beaucoup de regrets que l’Afrique a du mal à exploser lors des JO et des Mondiaux », a-t-il déclaré à Céleste Kolia de Fraternité Matin.

 

 

Le scrutin du 18 mai 2021 en ligne de mire
La rencontre s’inscrivait également dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle de l’Union Africaine de Judo qui aura lieu le 18 mai prochain à Dakar. A cet effet, Dabonné Seydou, Président de la FIJDA, est candidat à la vice-Présidence de l’instance continentale. Il figure sur la liste du candidat Tchadien Abakar Djermah Aumi qui est en lice pour le patronat du judo Africain. Ce dernier est d’ailleurs prononcé sur le choix d’Abidjan pour abriter ces assises. « Nous avons choisi la Côte d’Ivoire pour l’ultime rencontre avant d’aller à Dakar, parce qu’elle occupe une place importante en Afrique en termes de résultats sportifs, une clé dans notre processus », a rapporté la même source.