Alors que tout semblait mal embarqué, les Guêpes de Williamsville ont évité de justesse la relégation sur une décision du comité exécutif de la FIF. Retour sur la kermesse organisée par la défense du WAC en Ligue 1.

La défense des hommes de la commune d’Adjamé a été passive la saison écoulée. En 20 rencontres, elle a encaissé 35 buts et a réalisé 4 clean-sheet. En clair, les filets des protégés du président Koné Abackar ont tremblé durant 80% des matches, soit une moyenne de 1,75 buts/match.
La base arrière du WAC a été constamment vulnérable nonobstant les parties solides soldées par une petite victoire 1-0 face à SOL FC (13e journée) ou face à l’USC Bassam (19e journée) ou par un nul vierge contre des remuants Insulaires et Petruciens (0-0, 6e et 10e journées). Les attaquants adverses ont filé au moins 2 buts aux Guêpes durant 13 oppositions. Le clou de la saignée défensive a été observé lorsque Coulibaly Ibrahim et ses coéquipiers se sont lourdement inclinés 2-7 face à l’AS Tanda porté par un excellent Asare Stephen.


Les raisons des lacunes du WAC dans le jeu défensif sont diverses. L’instabilité à la tête de l’encadrement technique aurait peut-être déstabilisé la stratégie des Guêpes en matière défensive. A Williamsville, on a bien compris l’adage qui dit que : « la meilleure manière de défendre est d’attaquer ». Avec la blessure du valeureux capitaine Karidioula Mofossé Trésor et le départ de l’ailier Koutché Kabirou, l’équipe s’est trouvée offensivement handicapée et a subi inlassablement des assauts répétés de ses adversaires.