Journée 1 / ASEC – ASI : L’analyse d’après match des coachs

Par Guy Jaures

Julien Chevalier et Oussou Israël se retrouvés ce lundi 9 octobre pour une nouvelle bataille tactique qu’a finalement perdue très lourdement le jeune entraîneur de l’ASI d’Abengourou (4-0). À l’issue du match, les deux techniciens nous ont livré leurs analyses.

 

« Je pense qu’on a quand même eu des capacités de jouer à jeu égale avec l’ASEC, après ça s’est joué sur des détails. On fait des erreurs avec des pertes de balle, on se met en déséquilibre, eux ils ont des transitions, ce qu’ils savent faire le plus, parce qu’ils sont rodés. Ils ont su faire la différence en étant très réaliste, ça aussi il faut le reconnaître. Par contre nous, devant on a manqué de poigne. Mais je pense que ce n’est que le début, on a la capacité de travailler beaucoup plus notamment notre finition, je pense que c’est ce qui nous a fait défaut, et quant on aura le temps le fort on fera facilement la différence ».

Oussou Israël, entraîneur ASI d’Abengourou

« C’est très bien de démarrer comme ça, parce que ce n’était pas facile. On revient de deux mois de préparation sans compétition, c’est très long et maintenant on enchaîne les matchs. On a même pas eu le temps de récupérer et là le calendrier devait nous faire jouer samedi. Le match a été reporté donc nous étions obligé de prolonger la semaine ce qui est usant mentalement pour des joueurs qui ont repris il y a deux mois. Et en plus on savait qu’on revenait sur des terrains piège. Retour sur terre, sur des terrains synthétiques après avoir joué sur des terrains de qualité. Ce n’était pas un très beau match de football. Nous étions plus dans du combat qu’un match de football, avant que nous arrivions à l’ouvrir. Mais comment en vouloir aux joueurs, si on ne peut pas faire deux passes correctes. On est content de ce score, c’est bon pour le goal average. L’adversaire a fini par craquer avec le rythme et l’intensité que nous sommes capable de tenir sur 90 minutes. On a concédé très peu d’occasions, mais après il fallait répondre au combat plus qu’au jeu, on l’a fait parce qu’on a les deux capacités donc bravo aux joueurs ».

Julien Chevalier, entraîneur de l’ASEC Mimosas.

Vous pouvez également aimer