Pilier d’un ambitieux plan de la Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR), la future académie « Max Brito » sortira bientôt de terre. La Côte d’Ivoire compte en faire un pourvoyeur de talents.
Les travaux devraient démarrer dans les prochaines semaines
A cause de la Covid-19, le chantier de l’académie « Max Brito » a accusé du retard. Les travaux devraient finalement démarrer en septembre prochain, comme le révèle World Rugby. Ce centre qui sera érigé en l’honneur de l’ailier Ivoirien, Max Brito, paralysé suite à une grave blessure contractée lors de la Coupe du Monde 1995 en Afrique du Sud. Le manager général Olivier Diomandé a tenu à préciser dans les colonnes de World Rugby que : « Max (Brito) sera le directeur (du centre). On n’a pas voulu faire ça uniquement dans l’esprit de lui rendre hommage, mais parce que c’est quelqu’un qui a une excellente vision du rugby, un œil extérieur, un œil neuf ».
Un futur réservoir local de talents
Calqué sur le modèle du célèbre centre Français de rugby, Linas-Marcoussis, l’académie « Max Brito » sera composée de deux terrains en herbe, d’une salle de préparation physique, de bureaux, de salles de cours, d’une structure d’hébergement. Le projet a été développé grâce à l’implication du partenaire clé qui est l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Toutefois, la FIR compte sur le succès de la campagne de financement participatif afin de récolter des fonds pour réaliser cet ambitieux projet.
Ce centre de formation accueillera à son ouverture, au premier semestre 2021 comme l’espère le Manager général, une vingtaine de jeunes âgés d’au moins 13 ans pour approfondir leur apprentissage de la pratique de la balle ovale. Puis ils iront ensuite achever le processus de formation dans un club professionnel en Europe. Enfin, ils seront sélectionnés dans les différentes catégories pour défendre les couleurs nationales.
Un pont pour renouer avec un passé glorieux
A travers le Campus « Max Brito », la FIR ambitionne de redorer le blason de la sélection en formant de véritables relèves à la génération dorée de la moitié de décennie 90. Il s’agira de former des rugbymen Ivoiriens à l’image des anciennes gloires comme les ailiers Max Brito et Silvère Tian, le talonneur Edouard Angoran, Jean Baptiste Sathicq, etc. Pour l’équipe dirigeante de la Fédération, la future académie aura pour tâche de mettre une équipe compétitive pour replacer le rugby ivoirien sur la carte des nations performantes.