Edwige Diéi fait le bilan du championnat d’Afrique junior dames

Par Prince de GBA
Edwige Diéi, sélectionneur de l’ équipe nationale junior féminin de la Côte d’Ivoire, qui participe actuellement à la 30e édition du championnat d’Afrique junior à Monastir (Tunisie ) fait un bilan de la sélection ivoirienne après la phase de poule.

• Au terme des matchs de poules où la Côte d’Ivoire a un bilan de 2 victoires et 2 défaites, quelle appréhension pour la sélection ivoirienne ?
– Après un tel bilan à l’issue des matchs de poules, c’est un sentiment partagé qui nous anime. Partagé parce qu’on aurait voulu avoir la 2e place pour aller jouer les demi-finales et être qualifiées pour le mondial, mais en même temps il y a le sentiment d’avoir fait un travail remarquable avec une équipe qui n’a que 5 mois de projet. C’est en cela que je dis que c’est mitigé parce qu’on n’est pas 2e, mais en même temps il y a eu une progression qui s’est faite au niveau des filles avec le travail que nous avons entamé. C’est aussi évident qu’on ne crachera pas dans la soupe de ce que tout a été zéro, on repart travailler, on se remet dans un autre projet et puis on fera une détection afin d’étoffer cette équipe qui je pense , si elle est bien encadrée permettra à la Côte d’ivoire de réécrire son histoire au niveau du handball Africain. C’est d’ailleurs les vœux de tout bon ivoirien qu’on reparle de la Côte d’Ivoire et surtout qu’on retrouve les podiums le plus vite possible.

• C’est quoi la suite pour nos Éléphanteaux ?
– La suite c’est de gagner tous nos matchs de classement car c’est aussi important.
• Quel est votre regard sur le niveau de la compétition et du handball Africain ?
– Le niveau est moyen, car il y a un fossé entre les pays qui sont dans un projet depuis des années et le reste qui essaie. Le niveau du handball féminin en Afrique est divisé aujourd’hui en 3 échelons. L ‘Angola qui reste égale à elle même depuis les cadettes jusqu’aux seniors, les pays qui sont dans un projet depuis trois (3) voir cinq (5) ans comme le Sénégal, l’Égypte, la Guinée, la Tunisie et les autres qui essaient tant bien que mal de figurer dans les compétitions.

• Quel est l’état d’esprit de nos filles après les différents résultats ?
Un peu déçu de n’avoir pas pu obtenir la qualification pour le prochain mondial, mais un tout petit peu heureuse d’avoir beaucoup appris au travers de cette compétition.
• Aviez vous un mot de fin ?
Nos remerciements au président de la Fédération Ivoirienne d’Handball qui a bien voulu nous engager et a fait ce qui était humainement possible pour nous accompagner, depuis la préparation externe, interne et surtout le projet d’avenir avec cette jeunesse. C’est une fierté pour nous les encadreurs d’avoir été les premières dames uniquement à être sur le banc de touche d’une équipe nationale féminine ivoirienne et africaine. Cela a même attiré l’attention de la formatrice Dr Nahla Boudhina qui a félicité la Fédération ivoirienne de handball. Merci à tous pour le soutien et haut les cœurs pour des lendemains de trophées pour le handball Ivoirien.
Interview réalisé par le SERCOM FIHB

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