Le Connecticut Sun a officialisé la décision de libérer la pivot ivoirienne Kariata Diaby, dans le cadre de la réintégration de la rookie française Leïla Lacan, de retour après sa participation à l’EuroBasket féminin 2025.
Un temps de jeu en chute libre
Arrivée au sein du roster via un contrat de training camp signé en mai, Diaby avait montré des atouts en France (14,3 pts et MVP de la LFB saison 2024‑2025). Toutefois, en WNBA, son impact a été plus discret. En 13 matchs joués, elle n’a tourné qu’à 1,9 pts, 1 rebond, et 0,4 passe de moyenne par rencontre. Son temps de jeu a diminué jusqu’à seulement 9 minutes cumulées sur ses trois dernières apparitions, sans inscrire le moindre point. En résumé, l’intérieur 6’4″ n’a marqué que 4 points lors de ses 5 dernières sorties. Ces chiffres drastiques traduisent la difficulté d’adaptation au niveau WNBA, dans un contexte où les Sun, derniers du championnat (2‑15), cherchent à inverser leur dynamique. Avec les Sun, elle a été la 2ᵉ Ivoirienne à évoluer en WNBA, derrière Christelle N’Garsanet.
Son profil — grande, mobile, excellente aux rebonds et capable de jouer sur plusieurs positions — devrait séduire d’autres franchises ou clubs européens au cours de l’intersaison.
Le départ de Diaby s’inscrit dans une stratégie volontaire des Sun de réintégrer Leïla Lacan, afin de renforcer le backcourt et apporter du rythme. Son avenir est loin d’être compromis : forte de son palmarès européen, elle reste un profil recherché pour des clubs compétitifs. De leur côté, les Sun se concentrent sur leur reconstruction autour d’un noyau jeune et la réintégration de Lacan, espérant amorcer un redressement durable.