André Ayew, écrire l’histoire comme son père

Par Guy Jaures

Depuis le sacre de 1982, le Ghana n’est plus monté sur le toit de l’Afrique. Lors de cette campagne victorieuse en terre Libyenne, un homme nommé Ayew Abedi Pélé était présent. Trente-sept après, c’est le fils André Ayew qui tente de réécrire l’histoire comme son père.

André disputa sa première coupe d’Afrique en 2008 sur la terre de ses ancêtres, alors qu’il n’avait que 19 ans. Contrairement à son père, il ne la remporta pas dès son baptême de feu. Dans cette CAN où sa sélection s’arrêta finalement en demi-finale face au Cameroun, le frère aîné des Ayew a pris part à 4 rencontres pour 132 minutes disputées. Depuis, le gaucher formé à l’Olympique de Marseille est devenu un cadre de l’équipe et tente de redonner la couronne continentale à la mère patrie, mais en vain. C’est justement dans ce rôle qu’il permit aux Blacks Stars d’atteindre la finale 2010 en Angola en inscrivant son premier but dans cette compétition face au Burkina Faso lors de la phase de poule.
Après 5 participations à la CAN durant lesquelles il a disputé 27 matchs pour 8 buts, le capitaine de la sélection Ghanéenne n’a qu’un seul objectif : ramener le trophée au pays de Kwamé N’kruma après 5 présences dans le carré d’as ponctuées par deux finales (2010 et 2015).
Revanchard, l’attaquant de Fenerbache (29 ans) voudra comme son père devenir l’un des Ayew à donner une Coupe d’Afrique des Nations au peuple Ghanéen au côté bien sûr de son jeune frère, Jordan Ayew aux pieds des pyramides.

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