Le tirage au sort du 46e Championnat d’Afrique des Clubs Champions de handball, effectué le vendredi 12 septembre dernier à Casablanca, a réservé des groupes relevés pour les deux représentants ivoiriens, l’Africa Sports (dames) et le Red Star Oja (messieurs). La compétition se tiendra du 11 au 20 octobre 2025 au Maroc.
L’Africa Sports dans la poule B
Logées dans le groupe B, les Aiglonnes devront croiser le fer avec des cadors du handball africain féminin. Elles affronteront Petro Luanda (Angola), multiple championne d’Afrique et grande favorite du tournoi, ainsi que le FAP de Yaoundé (Cameroun), formation expérimentée et toujours redoutable. Le troisième adversaire, Flowers CNSS (Bénin), apparaît comme l’équipe la plus abordable du groupe. Chaque rencontre s’annonce comme un test grandeur nature pour les championnes ivoiriennes. Une victoire face aux Béninoises sera impérative, et le duel face aux Camerounaises pourrait déterminer leur avenir dans la compétition. Face aux Angolaises, l’objectif sera surtout de rivaliser et engranger de l’expérience.
Le Red Star OJA hérite d’un groupe corsé
Chez les hommes, le Red Star Oja n’a pas été épargné. Les champions de Côte d’Ivoire ont été placés dans la poule A, véritable “groupe de la mort”. Ils devront se mesurer aux deux géants égyptiens, Al Ahly et Zamalek, habitués à jouer les finales et à se partager les titres continentaux. À côté de ces mastodontes, le Red Star retrouvera également la JS Kinshasa (Congo), réputée pour son engagement physique, ainsi que Mekele 76 (Éthiopie) et ASPAC (Bénin). Deux adversaires à la portée des Ivoiriens, qui devront absolument engranger des victoires contre eux pour espérer une qualification en quarts de finale.
Franchir le cap des poules
Les deux clubs ivoiriens s’avancent avec ambition mais lucidité. Si l’Africa Sports peut légitimement viser les quarts de finale en misant sur un succès face aux Béninoises et un exploit contre le FAP, le Red Star devra batailler ferme pour exister dans une poule dominée par les Égyptiens. Dans les deux cas, le soutien du public ivoirien sera déterminant pour pousser ces formations à se surpasser à Casablanca.