Ce samedi, l’Agora de Koumassi a vibré pour le lancement de B’SFB. Cette compétition de basket qui va sillonner toute la capitale Abidjanaise au cours de l’année 2025.
Un samedi plein d’activités a marqué cette journée sportive qui a débuté après 12H pour s’étendre pendant 6H. Une conférence de presse, un échange direct, des matchs et jeux de compétences (3 points, slam dunk, etc…) ont meublé ce temps entre passionnés de la balle au panier. Oscar Ouattara, l’un des responsables de l’organisation Baller’s Free Babi (B’SFB) qui se traduit comme : le joueur qui a la balle facile a pour mission de promouvoir le basket-ball, une discipline qui est minimisée en termes de promotion en Côte d’Ivoire. Pour y remédier, ce tournoi est organisé dans toute la capitale économique dans toutes les communes du district d’Abidjan. Il y aura 2 phases : la première est la zone de qualification. Un tournoi communal qui va opposer plusieurs franchises pour au final connaître celui qui va représenter sa commune. Ces tournois communaux auront lieu à différentes dates et sites. La seconde phase est celle des play-off où les vainqueurs de chaque commune vont aller à la conquête de la bague. Une victoire finale qui fera des heureux tant au collectif qu’au plan individuel. En effet, en plus des trophées, de l’argent, le MVP de la compétition, va bénéficier d’une bourse d’étude à l’étranger pour les études.
Avant d’arriver au sacre, les inscriptions pour les qualifications vont débuter via un site web. Une inscription qui va débuter dans une semaine et se fera par étape ou communale. Cette inscription est ouverte à tous les joueurs, amateurs ou même professionnels qui évoluent déjà dans le championnat national et qui veulent avoir l’opportunité d’évoluer dans un meilleur environnement.
Coach Fabrice du club Majestic Basketball Abidjan, invité du jour qui a échangé avec les jeunes joueurs a laissé un message important porté sur l’éducation : » La plupart des basketteurs ne sont pas de bons élèves à l’école. Il nous manque la culture au niveau de la formation…Avec ce tournoi, vous avez l’opportunité d’avoir les deux et combler un manque. Avoir un diplôme, c’est aussi important que d’être un bon joueur de basket. Chez moi, les joueurs savent que l’école est la priorité car la blessure peut tout arrêter. Les études permettent d’avoir le QI basket qui est important et c’est ce qui fait la différence entre nos locaux et ceux formés dans d’autres pays. «