Invité ce vendredi de l’émission « Vérité des sports » de Radio Côte d’Ivoire, le candidat Sory Diabaté s’est longuement exprimé sur son ambition fédérale et sa vie de dirigeant sportif.

La démission du COCAN
Celui qui s’est présenté comme un homme libre au micro de Rash N’Guessan a donné les raisons de son départ du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2023. Il faut savoir prendre les décisions au bon moment. « Je quitte le COCAN pour me préparer pour les élections à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) du 18 décembre. » Celui qui était le vice-président a aussi présenté son départ comme une solution de paix et d’avancée à cette structure qu’il a vu naître en 2013. Contrairement aux informations relayées, son poste au sein de la structure n’était nullement statutaire du fait de sa position à la FIF. Tous les anciens membres ayant été choisis pour leur compétence par l’ex président Feh Kessé. Dans son cas précis, il a été copté pour avoir présenté le dossier de candidature de la Côte d’Ivoire en 2014 à Addis-Abeba en Éthiopie. Il a aussi précisé que le comité exécutif sortant est le premier qui a réussi à obtenir l’organisation d’une CAN après les échecs précédents tout en signifiant que la CAN 1984 qui s’est disputée en Côte d’Ivoire était une solution de secours car le Malawi avait désisté au dernier moment.

 

Son passage à la maison de verre
Arrivé à la FIF en 2001 avec le président Jacques Anouma, Sory Diabaté a débuté comme trésorier adjoint pour la transition de 10 mois. Ensuite, il a occupé les fonctions de secrétaire général pendant 4 ans puis celle de 4e vice-président. En 2011, avec l’arrivée du Président Sidy Diallo, il fut président de la ligue professionnelle de football (LPF), responsables de plusieurs commissions techniques et a fini comme 1er vice-président. C’est donc un cumul de 18 années de vie fédérale.

Son ambition fédérale
Sory Diabaté qui a débuté sa vie de dirigeant à l’entente sportive de Bingerville en 1995 se définit comme celui qui a fait toutes les étapes du football local sans oublier les mouvements associatifs des clubs. Au plan international, il fut aussi instructeur FIFA et a participé à l’organisation des jeux de la francophonie en 2017. Le futur candidat a fait un tour sur ses réussites et implications concernant la gestion du comité exécutif sortant. Il a rappelé qu’à leur arrivée en 2011, la passation indiquait 2 milliards de FCFA sans mentionner les dettes encours, après règlement nous étions à 800 millions en caisse. Le bilan au 31 décembre 2011 affichait un déficit de 1 milliard 300 millions. Cependant à notre départ en 2019, nous sommes passés à un bilan était excédentaire de 564 millions. De plus, nous avons obtenu le quitus à chaque assemblée générale qui signifie que nous avons bien travaillé.
Nous sommes le seul comité exécutif à gagner une CAN de jeunes et les premiers à faire une diffusion intégrale du championnat local à la télévision.
Autant d’actions et de résultats sans oublier sa relation fraternelle avec les autres dirigeants qui vont selon lui le porter à la victoire.