Yanga SC : Kouassi Yao vient pour marquer les esprits et être important dans ce club avec son talent.

Par Guy Jaures

Arriver en Tanzanie précisément dans le club de Yanga SC, Kouassi Yao vient pour marquer les esprits et être important dans ce club avec son talent. Mais il quitte l’ASEC Mimosas avec beaucoup d’amour, beaucoup d’amour pour ce club qui l’a fait. Il nous fait part de ses projets et son actualité.

 

– Bonjour Kouassi Yao !

Kouassi Yao : Bonjour à vous !

– Qu’avez-vous ressenti au moment de votre présentation dans ce stade plein de 60 milles places ?

K. Y : Au moment de la présentation franchement, j’ai été vraiment ému à cause de la foule, à cause du public et la joie que les supporteurs ont pu mettre dans notre cœur. Parce que déjà, ils sont venus nombreux, ils étaient en joie, ils étaient tellement content de voir les nouveaux joueurs. Ils ont très bien accueilli les joueurs. Et il n’y a pas d’autres motivations que ça. De savoir que les supporteurs sont vraiment émus, ils veulent vraiment que vous passiez une bonne saison.

– Hormis, Ki Aziz, quels sont les coéquipiers qui facilitent votre intégration ?

K. Y : Pour mon intégration, je pense que Aziz Ki a été très important pour moi. Et hormis lui, je pense qu’il y a eu moi (rire), moi qui me suis motivé chaque matin à me lever à aller travailler.

– Quel est votre objectif personnel pour cette saison ?

K. Y : L’objectif personnel pour cette saison c’est de marquer les esprits. Marquer l’esprit du club, marquer l’esprit des supporters, marquer l’esprit de tout le pays. Fait ce que j’ai à faire, fait ce que je sais faire de mieux, avoir une place et être important dans cette équipe avec mon talent.

– Pourquoi avoir opté pour Yanga au détriment des autres options pendant ce mercato ?

K. Y : Bon, j’accepte de venir ici à Yanga parce que Yanga m’a proposé un bon projet, m’a proposé de venir travailler avec eux. Etant footballeur, c’est un plaisir d’être sollicité. C’est vrai, mais faire de bon choix c’est aussi important. Pour moi, j’ai fait le bon choix de venir ici à Yanga. Peut-être pour d’autres personnes ce n’est pas le meilleur choix mais j’ai fait le choix de venir ici. J’assume, je viens travailler, je viens encore pour marquer les esprits, fais ce que je sais faire de mieux.

– Pour quelles raisons, Atohoula part libre de l’ASEC Mimosas après 3 années de réussite ? Vous n’avez pas reçu de prolongation ou c’est vous qui avez opté pour ce choix ?

K. Y : Non. A vrai dire je n’ai pas vraiment reçu de prolongation. Je quitte l’ASEC en de bon terme. Je n’ai jamais eu d’histoire avec eux, c’est mon club formateur. Je n’ai jamais eu à me disputer avec le président ou le coach. Je pars libre parce que mon contrat est fini, ils ne m’ont pas proposé. Voilà, donc j’ai eu d’autres opportunités donc je suis parti. Mais je quitte avec beaucoup d’amour pour ce club, ce club qui m’a fait, l’ASEC Mimosas.

– La Tanzanie vous rapproche-t-elle plus de la sélection nationale vu que c’est un championnat moins visible pour le sélectionneur ?

K. Y : Oui, au début je me disais que ç’allait me rapprocher plus de la sélection et au fil des temps, je m’en rends compte que le sélectionneur ne s’intéresse pas au championnat ici, il préfère le championnat européen. Je me suis dire avec le niveau que Yanga a, de jouer les compétitions africaines, je pensais que ç’allait être un plus pour moi. Mais bon, c’est à lui maintenant de faire son choix, moi je ne fais que travailler, je ne fais que multiplier les bonnes performances.

– La barrière de la langue : comment arrivez-vous à communiquer dans le vestiaire et dans la vie quotidienne ?

K. Y : Pour communiquer je dirai que c’est un peu compliqué, c’est vrai que je ne parle pas bien l’Anglais mais je ne suis pas vraiment nul en Anglais. Je comprends certains mots mais je n’arrive pas juste à m’exprimer mais je comprends beaucoup de mot et de chose en Anglais. Dans les vestiaires, je reste beaucoup attentif, c’est vrai qu’il y a un traducteur mais je reste beaucoup attentif. Et je pense qu’à la longue je vais m’améliorer, mon Anglais sera amélioré. Et pour le terrain, je pense que nous parlons avec des gestes, avec des appels, avec les yeux.

– Votre mot de fin

K. Y : Mon mot de fin, c’est déjà dire merci à toutes ces personnes qui ont soutenu le projet quand je suis arrivé à Yanga, toutes ces personnes qui ont prié pour que je quitte ASEC pour aller dans un club, toutes ces personnes qui, chaque instant étaient derrière moi, me félicitaient, m’encourageaient pour mes prestations à Abidjan. Je dis merci à l’ASEC, je dis merci à Julien Chevalier (actuel entraineur de l’ASEC), à mes coéquipiers qui ont toujours été là. C’est vrai que c’était dur, ils nous ont vraiment mis à un niveau. Le championnat Tanzanien est un bon championnat, ne vous inquiétez pas. Il y a beaucoup d’intensité, il y a le rythme qu’il faut, il y a des compétitions africaines qu’il joue (parlant de Yanga). Je suis bien et je suis à l’aise. Pour mettre un plus à mon mot de fin, je dirai qu’à mon arrivée ici, je ne savais pas que le championnat avait une grande importance aux yeux des supporteurs. Et sans vous menti, les supporteurs sont formidables, les dirigeants sont communicatifs. Et la communication sur le championnat est vraiment énorme. Nous prierons Dieu afin de passer une belle saison et de marquer les esprits comme je l’avais dire au début.

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