À la veille de la demi-finale du tournoi UFOA-B, qualificatif pour la CAN U17, le sélectionneur Bassirki Diabaté et son joueur Théo Souleymane ont affiché lucidité et ambition. La Côte d’Ivoire veut saisir sa chance face au Burkina Faso.
La Côte d’Ivoire U17 s’apprête à disputer l’un de ses matchs les plus importants de l’année. Ce mardi, les Éléphanteaux affrontent le Burkina Faso en demi-finale du tournoi UFOA-B, une rencontre décisive qui délivrera directement un billet pour la prochaine CAN U17. Dans l’antre des Éléphants, la pression monte. En conférence de presse d’avant-match, le sélectionneur Bassirki Diabaté a tenu à rassurer sur l’état de son groupe : « L’équipe se porte bien, nous restons dans nos objectifs. Le plus dur était de franchir la phase de groupes. Désormais, tout se joue sur un match. » Pour le technicien, le véritable adversaire ne sera pas seulement le Burkina Faso, mais aussi la pression du public et l’inexpérience des jeunes joueurs : « Beaucoup découvrent ce niveau international. La pression d’un match à gros enjeu peut peser lourd sur leurs épaules. Comment nous allons gérer cela sera la clé. »
Diabaté n’a pas manqué de souligner la valeur de son adversaire : « Le Burkina est une équipe solide, accrocheuse, bien organisée. Ils nous ont battus 3–1 à Accra et possèdent un banc riche. C’est une finale avant la lettre, deux nations qui se connaissent bien et se retrouvent encore. » Au-delà de l’enjeu immédiat, le sélectionneur insiste sur sa philosophie : donner du temps de jeu à tout l’effectif. Tous les 22 joueurs convoqués ont déjà foulé la pelouse depuis le début du tournoi. « Pour nous, c’est important de développer chaque garçon, de les faire progresser. La compétition est une occasion unique de leur offrir de l’expérience. »
À ses côtés, le joueur Théo Souleymane a exprimé la motivation de ses coéquipiers : « Nous sommes revanchards. Le Burkina nous a battus en finale par le passé. Nous allons tout donner pour inverser la tendance et faire plaisir à notre public. » Demain, c’est donc bien plus qu’une simple demi-finale qui attend les jeunes Éléphanteaux : une bataille pour une place à la CAN, mais aussi une opportunité de confirmer que la Côte d’Ivoire reste une terre de football de jeunes ambitieux et compétitifs.