Candidate à l’organisation de la 14ᵉ édition du Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO (TOLAC), la Côte d’Ivoire a accueilli, ce lundi 29 septembre 2025, une mission d’inspection du Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO (CDJS-CEDEAO).
Conduite par son Directeur, M. Francis Chuck Njoaguani, la délégation a entamé une mission de cinq jours, prévue du 27 septembre au 1er octobre, dans le but d’évaluer la capacité du pays à accueillir cette prestigieuse compétition de lutte africaine en mars 2026.
Cette première journée a été consacrée à la visite des infrastructures sportives et hôtelières. Les inspecteurs se sont rendus notamment au Parc des Sports de Treichville et à l’INJS, sites pressentis pour abriter les combats. Ils ont également passé en revue les hôtels, restaurants et services de traiteurs, ainsi que les dispositifs médicaux et sécuritaires indispensables à la bonne tenue du tournoi.
Reçu par M. Allou Honoré Kadjo, président de la Fédération Ivoirienne de Lutte (FIL), le chef de la délégation n’a pas caché sa satisfaction à l’issue de cette première étape : « Tout a été mis à notre disposition pour la parfaite réussite de notre mission. Nous avons vu de grandes réalisations et des projets concrets. Les responsables rencontrés sont motivés et nous allons travailler avec la Côte d’Ivoire pour faire avancer les choses. Toute la grande famille de la lutte africaine viendra ici avec plaisir », a déclaré M. Njoaguani, avant de rappeler l’importance de poursuivre le travail compte tenu du temps restant.
Cette mission intervient à peine un mois après le succès de la 1ʳᵉ édition du Tournoi International de Lutte Africaine et de Beach Wrestling, doté du trophée du Président Alassane Ouattara, organisé à Abidjan avec la participation de six nations africaines. Une réussite qui constitue un argument de poids pour la candidature ivoirienne.
La mission d’inspection se poursuivra ce mardi 30 septembre, avec de nouvelles rencontres et des visites complémentaires. La Côte d’Ivoire, qui ambitionne de confirmer son statut de nouvelle terre forte de la lutte africaine, semble déjà avoir marqué des points auprès des émissaires de la CEDEAO.