Open International Taekwondo Naija 2025 : 14 médailles pour la Côte d’Ivoire à Abuja

Par Guy Jaures

La Côte d’Ivoire a marqué de son empreinte l’Open International Taekwondo Naija 2025 à Abuja, en repartant de la capitale nigériane avec un total impressionnant de 14 médailles.

 

Pendant deux jours, les 20 et 21 août 2025, le Gymnase du Stade national d’Abuja a accueilli l’élite du taekwondo africain pour une compétition classée G1 par la Fédération mondiale. Ce statut confère à l’événement une importance particulière, car il permet aux athlètes d’engranger de précieux points au classement international, tout en mesurant leurs forces face à des adversaires de haut niveau. Pour la Côte d’Ivoire, dont le taekwondo est une discipline phare depuis le sacre olympique de Cheick Cissé en 2016 et les multiples podiums de Ruth Gbagbi, cette compétition représentait un test grandeur nature en vue des prochaines échéances continentales et mondiales. Et les athlètes ivoiriens ont répondu présent.

Les Dames en or

Chez les dames, la Côte d’Ivoire a brillé de mille feux avec trois médailles d’or. Koné Nabintou (-49 kg) a dominé sa catégorie avec assurance. La médaillée olympique et multiple médaillée mondiale Ruth Gbagbi (-67 kg) a confirmé son statut d’icône du taekwondo ivoirien. Enfin, Bathily Astan Katherine (+73 kg) a clôturé en beauté la moisson dorée féminine. Le podium ne s’est pas limité à l’or. D’autres combattantes ivoiriennes ont décroché l’argent : Ibo Koumba (-57 kg), Nanah-Hèleine (-62 kg), Cissé Mariama (-57 kg) et Silué Tcherignimin Nawa (-57 kg). Ces résultats traduisent la profondeur du réservoir ivoirien chez les dames, où la relève semble assurée derrière les figures déjà établies.

Les Hommes à la hauteur

Du côté masculin, la Côte d’Ivoire a également brillé avec deux nouveaux titres. Kobenan Aaron François (-68 kg) et Angama Médéric Désiré (-87 kg) ont hissé très haut le drapeau national grâce à leurs performances remarquées. À ces deux sacres, s’ajoutent quatre médailles d’argent remportées par Ouattara Mohamed (-80 kg), Bohouo Claude (-54 kg), Diakité Issa (-63 kg) et Kouamé Jean Ezéchiel (-74 kg). Enfin, le bronze est revenu à Sidibé Mohamed (-63 kg), Abongni Yao Ephraim (-74 kg) et Agbidi Loan Philippe-Mary (+87 kg).

Un bilan flatteur et prometteur

Au total, la sélection ivoirienne repart d’Abuja avec 14 médailles : 5 en or, 6 en argent et 3 en bronze. Un bilan qui confirme la solidité et la compétitivité du taekwondo ivoirien à l’échelle africaine, mais aussi son potentiel pour les compétitions internationales de plus grande envergure. Cette moisson est d’autant plus significative qu’elle témoigne d’une bonne répartition des résultats entre athlètes expérimentés et jeunes talents en quête d’expérience. La Côte d’Ivoire ne se limite donc pas à ses têtes d’affiche, mais voit émerger une génération prête à prendre le relais.

Une discipline toujours au sommet

Depuis une dizaine d’années, le taekwondo est l’un des sports les plus performants de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Avec des athlètes comme Cheick Cissé, Ruth Gbagbi ou encore de jeunes prometteurs tels que Kobenan Aaron François, le pays est devenu une référence en Afrique et au-delà. La performance d’Abuja vient confirmer cette dynamique et redonner confiance avant les prochaines échéances, notamment les Championnats d’Afrique et les tournois qualificatifs pour les Jeux mondiaux.
Les athlètes, encadrés par leurs entraîneurs et soutenus par la Fédération, ambitionnent désormais de transformer ces succès en podiums réguliers sur la scène mondiale. La Côte d’Ivoire, fidèle à sa réputation de terre de champions, semble plus que jamais sur la bonne voie.

 

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