Oly la Machine :  » C ‘est la puissance qui a fait la différence, à Paris »

Par Guy Jaures

Champion du monde K-1, le samedi 18 février dernier, face au français, Romain Falendry, à Paris, Oly la Machine a accordé une interview à notre rédaction. Il raconte les coulisses de sa victoire tout en dévoilant ses futurs projets.

1- Qu’est ce qui a fait la différence au cours du combat ?

On est tous arrivés déterminés, mais c’est la puissance qui a fait la différence. Mon adversaire est un technicien, il a boxé face à de gros noms, il est champion de France, c’est quelqu’un qui se déplace beaucoup. L’entraîneur m’a dit de lui couper la route et d’être efficace dans le travail de sape au niveau de ses jambes, de frapper fort. Voilà c’est la puissance qui a fait la différence.

2- Premier combat en Europe, comment avez-vous trouvé l’ambiance et le public ?

Très belle ambiance, une ambiance de sportifs confirmés, un public de sportifs confirmés et un très bel accueil. Nous avons été très bien accueillis par les organisateurs du Golden Fight, sur cette compétition ils ont mis les petits plats dans les grands et se sont très bien occupés de moi et staff. Ce fut une très belle expérience.

 

 

3- Quel est votre discipline de choix entre le K-1 et le Muay-thaï ?

Forcément pour ceux qui me connaissent, ils savent que je suis un stricker, et depuis le départ, même quand j’ai commencé le Muay-Thaï , ma discipline de base, je suis plus K-1. Mais j’adore le Muay-Thaï pour ce qu’il véhicule comme message. C’est une discipline très traditionnelle, très martial. Mais au combat, en compétition, je préfère le K-1 parce-que c’est mon style.

4- Quel est le prochain projet sur le ring ?

Vous allez le découvrir très bientôt, mais j’ai encore quelques travaux à faire cette année. On attend les confirmations. Pour l’instant, place au repos, je vais m’occuper de mes athlètes, d’ici là vous aurez les informations.

 

 

5- Pour votre dernière saison de combattant, êtes-vous obnubilé par le titre mondial de Muay-Thaï ?

Pas forcément, on a pris de l’âge, avec la maturité aujourd’hui on a compris qu’on ne travaille pas que pour être titré, on travaille pour faire avancer notre pays. Après si j’ai encore l’opportunité de faire le titre mondial de Muay-Thaï, je le ferais. Mais pour l’instant franchement, on pense à autre chose, on pense au développement des jeunes athlètes du pays, on pense à faire monter d’autres champions, à une manière différente de pratiquer notre sport.

6- Votre mot de fin

Mon mot de fin, que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, que Dieu bénisse tous ceux qui supportent, qui me donnent la force pour de vrai. Voilà, on l’a fait avec Dieu. Pour nous c’était pas évidemment, on nous donnait perdant là-bas en France, grâce à Dieu on a fait la surprise, on a montré qu’on est là, nous aussi malgré qu’on vient de la Côte d’Ivoire, on est pas à sous-estimer, que ça travaille dur, on a notre place, les jeunes ivoiriens ont leur place au plus haut niveau mondial. Merci beaucoup, on est ensemble.

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