Lutte africaine : Boss de Soubré domine les finales du championnat national

Par Prince de GBA

La place Henri Konan Bédié de Dabou a abrité les finales du Championnat National de Lutte Africaine ce samedi 02 novembre 2024 en clôture de la saison 2023-2024. Une compétition au cours de laquelle l’équipe Boss de Soubré a remporté le grand prix national.

Ce sont au total 300 athlètes issus de 43 clubs qui ont pris part à cette compétition. Selon la Fédération Ivoirienne de lutte (FIL), ce rendez-vous visait à dénicher de jeunes talents en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026. Par ailleurs, les différentes catégories telles que les mini-poussins, les poussins, les benjamins, les minimes, les cadets, les juniors et les séniors ont donné le meilleur d’eux pour offrir un cachet spécial à cette fête de la lutte africaine. À l’issue des beaux combats, c’est l’équipe Boss de Soubré qui est repartie avec le trophée du grand vainqueur. Le podium a été complété par ASLOM (2e) et la SOA (3e).

Selon le président de la Fédération Ivoirienne de Lutte (FIL), Honoré Allou, « Après cette compétition, il y aura un regroupement permanent des meilleurs athlètes qui vont être soumis à des séances d’entraînement, comme je l’ai dit, de manière permanente, avec nos cadres techniques nationaux pour préparer les Jeux Olympiques de Dakar 2026 », a-t-il indiqué, avant de rajouter, « nous avons eu plus de 300 athlètes. Nous avons le public qui a répondu présent. Nous avons eu droit à de très beaux combats, de belles techniques, d’un esprit fair-play qui a plané sur la compétition. Et donc nous sommes contents en tant que responsables de la fédération ».

Adjé Silas Metch, ministre délégué des sports et du cadre de vie qui était présent à ces finales du Championnat National de Lutte Africaine s’est félicité de la qualité des combats. Dans cette veine, il n’a pas manqué de louer le travail remarquable qu’abat la Fédération Ivoirienne de Lutte par l’intermède du président Honoré Allou. Séance tenante, il a promis revoir à la hausse la parafiscalité de la FIL, car avoir des athlètes comme Guy Alain Lago mérite du soutien.

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