Au sortir de son assemblée générale ordinaire du 19 décembre 2020 et de la rencontre des Présidents de ligues du samedi 26 décembre dernier, la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) veut renforcer ses ressources financières.
A la recherche de solutions pour le renforcement des finances fédérales
L’instance fédérale Ivoirienne du taekwondo est en quête de solutions pour renflouer ses caisses afin de faire face à de nouvelles charges liées à la gestion du Centre Sportif Ivoiro-Coréen sis à Cocody (district d’Abidjan). En fait, bien que la gestion du « temple du taekwondo » soit du ressort des trois parties signataires (la République de Corée, l’Etat de Côte d’Ivoire et la FITKD) de la convention de décembre 2014, il revient à la FITKD de s’occuper des charges fixes et des frais de fonctionnement des locaux du premier étage du Centre Sportif Ivoiro-Coréen abritant le siège fédéral.
Sachant que les subventions de l’Etat sont soumises à des règles qui imposent à toute fédération un cadre bien défini dans leur utilisation, l’équipe dirigeante a proposé de faire contribuer les taekwondo-ins aux charges de fonctionnement du nouveau siège de la FITKD, lors de l’AGO du 19 décembre 2020. Aussi, elle a confié à un groupe de Présidents des Ligues appuyé de certains taekwondo-ins la mission de mener des réflexions afin d’aboutir à des résolutions consensuelles capables d’influencer positivement les ressources financières fédérales. Ce dernier s’est rapidement mis à la tâche en tenant une réunion le samedi 26 décembre 2020 au Centre Sportif Ivoiro-Coréen, dans les locaux de la FITKD.
Un modèle de financement ayant fait ses preuves en Corée du Sud
Me ANZOUMANA Siaka (ceinture noire 5e dan), le secrétaire général de la FITKD a indiqué que le modèle de financement faisant intervenir les acteurs du taekwondo a fait ses preuves en Corée du Sud. Selon les mots de cet instructeur international, « En République de Corée, tous les grands centres visant la formation, l’éducation, l’épanouissement de la jeunesse à travers le développement du sport, de la culture, des Tics ont des financements variés malgré l’aide et l’appui de l’Etat. Ces centres mettent à contribution leurs adhérents qui sont les premiers bénéficiaires de l’accroissement des ressources, permettant ainsi de faire face aux charges liées aux fonctionnement et entretien des infrastructures » (propos relayés sur le compte Facebook de la FITKD). Il a également exhorté les taekwondo-ins à faire en sorte que le Centre Sportif Ivoiro-Coréen suive des devanciers Coréens que sont Taekwondowon (académie dédiée à la promotion du taekwondo) à Muju ou Kukkiwon (académie mondiale en charge de l’évolution du taekwondo) basé à Séoul en Corée.
