Il y a un mois, Jean-Christophe Gratecap se faisait limoger par Yamoussoukro Football Club alors toujours en course pour la montée en ligue 1. Cette nouvelle éviction n’a pas altéré son amour pour la Côte d’Ivoire et son football qu’il continue de suivre avant de se lancer dans un nouveau projet.
Gratecap : » L’Africa m’a payé (…) Je suis partie en des bons termes … Je suis même venu voir jouer l’équipe à plusieurs reprises, j’ai revu des personnes, ça m’a fait chaud au cœur parce que l’accueil a été plutôt positif (…) J’espère que le club va remonter ». #Ligue2CIV pic.twitter.com/CkY99VVp4l
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) May 31, 2023
C’est au stade Robert Champroux de Marcory où il vient régulièrement suivre les rencontres de Ligue 1 et Ligue 2 que nous l’avons rencontré. Dans un échange qu’il nous a accordé, l’ancien entraîneur du Stade Malien de Bamako a commenté son éviction du banc de Yamoussoukro avec beaucoup de philosophie. Il s’est également livré sur la suite de sa carrière qu’il voudrait poursuivre en Côte d’Ivoire tout commentant l’actualité de son ancien club, l’Africa Sports et du football ivoirien.
Bonsoir monsieur Jean-Christophe Gratecap.
Bonsoir monsieur.
Alors ça se passe depuis votre départ de Yamoussoukro FC ?
Ça fait maintenant un mois que mon contrat a été résilié avant son terme. Mais je suis toujours ici, parce que j’aime la Côte d’Ivoire, j’aime le football ivoirien. Je viens régulièrement ici (au Stade Robert Champroux) regarder les matchs et voir un peu les équipes, en espérant rebondir avec un nouveau club ici en Côte d’Ivoire.
Comment avez-vous vécu votre éviction de Yamoussoukro FC, alors que vous étiez toujours en course pour la montée ?
Ça été difficile, mais après ça fait partie du métier. On sait qu’être évincé fait partie de notre métier. Il faut maintenant se projeter très vite sur un nouveau projet avec les sollicitations qui vont venir pour pouvoir retrouver les terrains. Là je me repose, je remets à jour tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire. Dans quelques temps j’irai voir la famille, en espérant revenir très vite ici.
Vous voulez rester en Côte d’Ivoire par manque de propositions venant de l’extérieur ou c’est un réel choix de vouloir continuer votre carrière en Côte d’Ivoire ?
Non, j’ai déjà des propositions venant de l’extérieur, mais voudrais rester en Côte d’Ivoire. Bon, je ne sais pas si vous le savez mais la saison prochaine, la FIF et la DTN organiseront la licence A CAF. J’aimerai bien la faire. Pour la faire, il faut être en Côte d’Ivoire, ça me tient à cœur. C’est pourquoi mes priorités sont ici, après j’ai envie de rebondir et de ne pas rester sur une éviction à un mois de la fin. J’ai envie de faire profiter mes compétences à un club, de réussir quelque chose de bien.
Parlant de nouveau projet, avez-vous des contacts avec des clubs ivoiriens ? Si oui, la ligue 1 sera-t-elle la priorité ou peu importe ?
Non, je ne dirai pas peu importe. Mais, je préférai bien-sûr la Ligue 1. Je pense qu’il y a encore plusieurs clubs qui attendent de savoir dans quelle division ils vont évoluer la saison prochaine, donc il faut attendre la fin du championnat. Mais, on rencontre des gens, on discute, je pense que ça va avancer notamment en Ligue 1.
Avant Yamoussoukro FC, votre passage à l’Africa Sports s’est aussi mal terminé. Nous avons entendu parler d’un litige vous opposant au club, est-ce qu’il a été réglé ?
C’est une histoire qui été parue dans la presse. L’Africa m’a payé, c’est juste un petit reliquat qui n’a pas été versé, mais ce n’est vraiment pas les sommes qui ont été annoncées dans la presse. Je suis partie en de bons termes avec l’Africa Sports. Je suis même revenu voir l’équipe jouer à plusieurs reprises, j’ai revu des personnes, ça m’a fait chaud au cœur parce que l’accueil a été plutôt positif. Par contre, j’espère qu’ils vont remonter, même si là la défaite contre AGIR risque de coûter très cher.
Votre regard sur le football ivoirien.
Je trouve que le football ivoirien progresse, avec un championnat régulier, des matchs qui vont toujours à leurs termes, il n’y a pas de problèmes. La ligue 2 avec ISCA – Mouna FC qui s’est joué dans un stade plein. Il y a de bons matchs en ligue 2, même si les conditions, les terrains, sont parfois plus compliqués pour faire du beau jeu. Il y a les play-offs en Division 3 qui arrivent, voilà il y a une dynamique qui est en place. La CAN qui arrive en janvier va faire beaucoup pour le football ivoirien, avec de nouveaux stades. Je pense que le football ivoirien est sur le bon chemin.
Est-ce pour ça aussi que vous priorisez la Côte d’Ivoire pour la suite de votre carrière ?
Oui c’est un facteur supplémentaire. La CAN est là en janvier, ça serait dommage de ne pas être ici, de ne pas la vivre. La CAN est un élément supplémentaire de mon désir de rester en Côte d’Ivoire.
Merci à vous Coach.
Merci à vous également et à tous vos lecteurs