La Côte d’Ivoire affronte ce vendredi les Seychelles à Port-Louis (13h GMT) pour la 9e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Un match à ne surtout pas prendre à la légère pour les champions d’Afrique, leaders de leur groupe.
Les Éléphants de Côte d’Ivoire sont arrivés mercredi à Port-Louis, capitale de l’Île Maurice, où ils défieront ce vendredi les Seychelles dans un duel comptant pour la 9e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Un match en apparence abordable, mais que les hommes d’Emerse Faé devront aborder avec sérieux pour éviter toute mauvaise surprise à deux journées de la fin de la campagne qualificative.
Le souvenir du match aller reste encore vif. Le 17 novembre 2023, au stade Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire, alors dirigée par Jean-Louis Gasset, s’était imposée sur le score fleuve de 9-0 face à cette même équipe seychelloise. Un festival offensif qui avait lancé idéalement la marche des Ivoiriens vers le Mondial 2026, prévu aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Mais un an plus tard, la situation est un peu plus tendue : malgré leur statut de leader du groupe F avec 20 points (+15), les Éléphants ne comptent qu’un petit point d’avance sur le Gabon (19 pts), qui affrontera la Gambie demain à la même heure dans un match à enjeu.
Les Seychelles, derniers du groupe avec 0 point et -37 de différence de buts, ne représentent pas une menace directe, mais le match se jouant hors du territoire ivoirien, la vigilance reste de mise. D’autant plus que les récentes sorties des Ivoiriens n’ont pas toujours convaincu : un nul au Kenya, un autre au Gabon, et des victoires laborieuses face au Burundi ou la Gambie.
Malgré plusieurs forfaits de dernière minute pour blessures (Séko Fofana, Wilfried Singo, Jean-Philippe Gbamin, Odilon Kossounou), Emerse Faé dispose d’un groupe solide pour remplir la mission à Maurice avant de retrouver le stade olympique d’Ebimpé, le 14 octobre, pour la dernière journée face au Kenya.
Une victoire face aux Seychelles placerait la Côte d’Ivoire dans une position idéale pour valider son billet pour le Mondial, une compétition qu’elle n’a plus disputée depuis 2014 au Brésil.
Les Éléphants le savent : aucun relâchement n’est permis. Le piège mauricien est à éviter pour continuer à rêver d’Amérique.