Election FITKD : 6 candidats dénoncent les conditions du processus électoral

Par Laurent Trabi

Ce mercredi 27 octobre à Koumassi (district d’Abidjan), 6 candidats déclarés à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) dénoncent les conditions du processus électoral. Au titre de porte-parole de la coalition, Me Aka Achille a animé un point de presse.

Une coalition de 6 candidats pour exprimer de vives préoccupations

Par une motion conjointe, les candidats Me Alain Zunon, Me Patrice Remarck, Me Appolos Lelou, Me Bathily Tahirou, Me Soumahoro Ibrahima et Me Amadou Kéïta protestent contre le processus électoral pour l’élection du Président de la FITKD. Cette déclaration est destinée au responsable de la juridiction chargée de la réglementation et de la discipline (CERD).
Par la voix de Me Aka Achille, porte-parole de la coalition, ces candidats soulèvent unanimement des irrégularités manifestes et substantielles qui décrédibilisent le prochain scrutin. Ce sont :
– La posture de juge et partie du comité directeur ;
– Les récurrentes violations des règles de formes et de délai prévues par les textes statutaires et réglementaires ;
– Le manque de précision et le silence des textes fédéraux sur le processus électoral, la préparation et l’organisation pratique du scrutin après la validation des candidatures ;
– Des irrégularités rapportées au niveau du fichier électoral ;
– Le défaut de précision sur l’identité des représentants respectifs des clubs dans le fichier électoral.
Face à ces constats susceptibles de nuire à la transparence des prochaines élections, la coalition fait des propositions. Elle demande entre autre :
– L’éviction du CERD de la conduite du processus électoral ;
– La mise en place d’une commission paritaire pour mener à bon port le processus électoral ;
– Un toilettage minutieux de la liste des clubs et maîtres de salle votants à opérer dans de meilleurs délais par une commission électorale transparente et impartiale ;
– Le Comité Directeur sortant ne doit plus poursuivre ses activités au-delà du 30 octobre, sous aucune forme.
« Nous ne sommes pas d’accord relativement au déroulement des choses. C’est un cri de détresse que la coalition lance à l’endroit de l’opinion nationale et internationale. Il faut sauver le taekwondo Ivoirien dont certains tenants, de par leurs pratiques, font fi du code moral, éthique guidé par le “do” de notre discipline. Si, d’ici le 30 octobre, rien n’est fait, nous aviserons », a déclaré Me Aka Achille au nom des 6 candidats.

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