Battus lourdement par la Suisse (1-4) lors de leur entrée en lice, les Éléphanteaux doivent impérativement s’imposer face au Mexique, ce vendredi à 14h45, pour rester en vie dans le tournoi.
La Côte d’Ivoire n’a plus de calcul à faire. Après une entame de compétition ratée face à la Suisse, les Éléphanteaux abordent leur deuxième sortie avec une seule issue possible : la victoire. Le revers concédé mardi a mis en lumière des fragilités défensives et un manque d’efficacité offensive que le sélectionneur Bassirki Diabaté devra vite corriger. Le discours est clair : il faut se battre pour l’honneur et pour la qualification. Bassiriki Diabaté qui avait conduit cette belle génération sur le podium de la CAN au Maroc, a travaillé à remettre son groupe sur les rails. En face, le Mexique, double champion du monde (2005 et 2011), se retrouve dans la même situation. Défaits par la Corée du Sud (1-2) lors de la première journée, les jeunes Aztèques joueront eux aussi leur survie. Le duel s’annonce donc électrique entre deux sélections blessées, prêtes à tout pour éviter une élimination précoce.
Pour la Côte d’Ivoire, les motifs d’espoir existent. La deuxième période face à la Suisse avait montré un tout autre visage : plus de maîtrise, plus de mouvement et une meilleure exploitation des couloirs. Le but de Hubert Yao, l’un des rares à tirer son épingle du jeu, a rappelé le potentiel offensif de cette équipe. Surtout, le retour attendu du serial buteur Alynho Haïdara qui a débuté sur le banc lors du premier match pourrait tout changer. L’attaquant du FC Mayence devrait être titularisé pour apporter sa vitesse, son sens du placement et sa finition. Son entente avec Yao et le meneur Kouadio Achille pourrait être la clé du réveil offensif ivoirien.
Dans ce groupe F très relevé, la marge d’erreur est désormais inexistante. Une nouvelle contre-performance condamnerait quasiment les Éléphanteaux à la sortie dès le premier tour. Pour Bassirki Diabaté et ses jeunes hommes, l’heure est donc venue de réagir, de prouver que la déroute initiale n’était qu’un accident. Ce vendredi, sur la pelouse qatarie, les cadets ivoiriens joueront plus qu’un simple match : une finale avant l’heure, pour leur survie dans la Coupe du Monde.