Collectif des Promoteurs de Sports de Combat-Côte d’Ivoire : Ismaël Bakayoko élu président !

Par Guy Jaures

Au cours d’une Assemblée Générale tenue le dimanche 17 décembre dernier, le Collectif des Promoteurs de Sports de Combat-Côte d’Ivoire (CPSC-CI) a élu un Comité Exécutif avec pour président, Ismaël Bakayoko.

Après l’avoir annoncé le 9 décembre, les promoteurs de sport de combat en Côte d’Ivoire se sont réunis le dimanche dernier pour lancer leur projet : celui de mettre sur pied un collectif. Chose qu’ils ont réussi à faire en tenant une Assemblée Générale à Cocody Palmeraie à l’issue de laquelle Ismaël Bakayoko, président de la fondation African MMA League (AML) et promoteur de l’AML Championship a été élu président du Collectif des Promoteurs de Sport de Combat-Côte d’Ivoire (CPSC-CI). Avec lui, c’est tout un Comité Exécutif qui a également été élu pour un mandat de 4 ans. Yves Roland Polpoman dit Oly la Machine a quant à lui été élu vice-président. Le poste de Secrétaire Général est revenu à Gnonkla Ange-Cédrick, quand Paul Kouamé a hérité du poste de Trésorier Général et Silué Yeforyehon Seydou de celui de Commissaire aux comptes.

Quinze (15) promoteurs de sports de combat en Côte d’Ivoire forment ce collectif.

« Notre bureau sera chapeauté par un conseil d’administration. Il sera composé de cinq doyens triés sur le volet. Le Conseil d’administration sera composé d’un Président, un vice-président etc. Leur rôle sera de nous manager. Le conseil veillera au bien-être et bon fonctionnement de notre collectif. Les membres du conseil d’administration seront une sorte de bouclier », a expliqué Ismaël Bakayoko, le président du Collectif des promoteurs de sports de combat-Côte d’Ivoire (CPSC-CI).

Ce collectif a pour objectif de changer le modèle économique des sports de combats en Côte d’Ivoire. Pour y parvenir, il compte créer un structure « pour réguler le flux financier généré. Elle arrêtera aussi la grille de rémunération des athlètes sur une base consensuelle ». Les arbitres et tous les autres acteurs seront aussi pris en compte. « Le deuxième axe, c’est susciter l’union de tous les promoteurs ivoiriens afin que nous parlions tous d’une même voix. Nous voulons uniformiser tous les revenus de tous les athlètes dans les sports de combats. Cela, pour éviter que des athlètes reçoivent 20 mille FCFA pendant que d’autres perçoivent 50 mille FCFA et autres. C’est donc une grosse innovation et un pas de géant que nous posons dans notre vision de changer le modèle économique des sports de combats en Côte d’Ivoire. », a poursuivi le président Ismaël Bakayoko.

Si le collectif a vu le jour c’est aussi pour « organiser les événements de façon synchronisée ». Un calendrier de tous les évènements sera donc établi chaque début d’année, ce qui « aidera à monter un solide dossier de sponsoring pour démarcher les grosses marques ». L’argent que générera le sponsoring sera alors « équitablement distribué selon le nombre d’événements programmés pour permettre à chaque discipline de réussir l’organisation de ses événements ». Selon le Comité Exécutif, un tel calendrier permettra aux athlètes d’avoir de bons combats et de bons revenus.

Une belle idée qui va donner plus de visibilité au monde des sports de combat dans notre pays et permettre sa professionnalisation pour le grand bonheur de ces nombreux jeunes qui rêvent de réussir à travers ce métier. Il faudra maintenant veiller à ce que les démons de la division qui font tant de mal à plusieurs associations sportives de ce pays de ne jamais trouver une porte d’entrée dans ce beau projet.

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