Comme elle l’avait promis le 6 septembre 2021 lors du petit déjeuner de presse au Sofitel Hôtel Ivoire, Mme Dao Gabala Mariam, présidente du Comité de Normalisation de la FIF (CN-FIF) a eu, dans l’après-midi du 30 septembre 2021 (de 16h 38 à 17h 11), une séance de travail avec l’AJSCI dans la salle de conférence de la faîtière du foot ivoirien, à Treichville.
Outre son président, Alphonse Camara, l’AJSCI était représentée par Eugène Djabia le Secrétaire général, son 1er vice-président en charge de l’organisation Anoncia Sehoue, son 2e vice-président chargé du sponsoring, Ouattara Gaoussou, son 3e vice-président Laurent Aguie en charge de la formation et Moise N’guessan, le Trésorier en chef.
En ce qui concerne Mme Dao Gabala, elle était assistée d’une collaboratrice et de son chargé de Communication.
Après les propos introductifs de ce dernier, le président Alphonse Camara a brièvement instruit son hôte sur la structure qu’il dirige depuis le 21 septembre 2019. Il a relevé quelques objectifs de l’AJSCI, tels que stipulés dans ses Statuts et Règlements intérieurs.
Le président Alphonse Camara a également évoqué les différents programmes d’actions (la formation, le renforcement des capacités etc.)
Il a rassuré Dao Gabala Mariam de l’engagement de l’AJSCI à la soutenir dans la réussite de sa mission à la tête du CN-FIF. A œuvrer positivement pour la qualification des Eléphants pour la Coupe du Monde Qatar 2022, à les soutenir à la CAN Cameroun 2021 comme elle l’avait souhaité le 6 septembre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire.
Alphonse Camara est revenu sur la promesse faite par l’actuelle patronne du sport roi en Eburnie, à savoir la prise en charge des journalistes pour couvrir les prochaines sorties des Eléphants. Il a souhaité que cela se traduise en acte.
Prenant la parole à la suite du président Alphonse Camara, Mme Dao Gabala qui l’a écouté avec attention tout en prenant beaucoup de notes, a remercié la délégation de l’AJSCI qui a répondu présent à cette séance de prise de contact.
D’entrée de jeu, elle s’est excusée parce que, selon elle, cette séance de travail aurait dû avoir lieu un peu plus tôt après sa nomination à la tête du CN-FIF.
Elle a fait des remarques constructives en ce qui concerne les objectifs de l’AJSCI tels que mentionnés dans ses textes.
Pour en revenir à l’objet de cette rencontre bipartite, Dao Gabala a réitéré son vœu de voir toute la presse ivoirienne derrière les Pachydermes. Pour elle, l’objectif assigné aux Eléphants, est d’engranger six (6) autres points au cours de leurs prochaines sorties. D’où le soutien des médias qu’elle sollicite.
Pour ce qui est de la promesse concernant la prise en charge de journalistes pour la couverture médiatiques des prochains matches des Eléphants, elle a informé la délégation de l’AJSCI qu’elle a pu obtenir deux (2) places à partager équitablement entre les deux faîtières. A raison d’une place chacune pour le match en Afrique du Sud et celui de Cotonou au Bénin. Elle a fait mention de ce qu’il revient, toutefois, aux deux Associations de journalistes de sports, de choisir chacune son représentant pour cette campagne. Elle a promis d’essayer d’en faire plus lors des prochaines sorties de la sélection nationale.
Pour ce qui est du journaliste que l’AJSCI doit mandater, la présidente a insisté qu’il soit désigné au plus tard ce vendredi 1er octobre 2021, délai de rigueur, en vue des différentes formalités relatives au voyage.
C’est ainsi qu’au sortir de cette rencontre, il y a eu une concertation entre les membres de la délégation de l’AJSCI. Il est ressorti de celle-ci que ce soit Ouattara Gaoussou du quotidien LE PATRIOTE qui représente l’association. Il a été retenu donc à l’unanimité parce qu’il remplit toutes les conditions dont celles liées au COVID-19.
Profitant de cette tribune, la patronne du CONOR-FIF a fait une mise au point concernant l’actualité liée au foot. « Mme Dao est convoquée par l’Inspection générale de l’Etat pour une affaire de 3 milliards FCFA ». Non ! Je ne suis pas convoquée pour répondre à une affaire de 3 milliards. L’Inspection générale a fait son travail. Elle a fait un audit. Dans le cadre du suivi des recommandations de cet audit, elle est convoquée par l’État qui a déboursé l’argent et la FIF qui a engagé l’argent pour savoir où on est avec le suivi et les informations dont on a besoin. C’est tout ! Ce qui se dit sur les réseaux sociaux n’est pas vrai. Je suis totalement ouverte pour vous donner les vraies informations. Il n’y a rien à cacher. Nous avons dit, dès le début de notre mission, que nous allions travailler dans la transparence. Et chez nous la transparence est très importante.
Mais en même temps, comme le disait ma grand-mère, ce n’est pas toutes les salives qu’on jette. Il y en a, parfois, d’autres qu’on est obligé d’avaler. Cela veut dire que ce n’est pas tout qu’on peut dire ou qui doit être dit notamment à travers les médias. C’est en cela que je me retiens de temps en temps d’autant plus que les personnes concernées ont des épouses, des enfants etc. Je ne me vois pas en train de jeter l’opprobre sur quelqu’un. Si je devais agir, ce n’est pas devant la presse mais devant le procureur ou autres. Apprenons à respecter la vie des autres. Je ne porterai pas de jugement sur quelqu’un dans le cadre de ma mission », a clarifié Dao Gabala Mariam.
Cet éclairage fait, il s’en est suivi des échanges fructueux dans la convivialité, avec la promesse que les deux entités se retrouveront à nouveau.