Le 29 janvier dernier, l’éléphant a signé au Stade Malherbe de Caen pour marquer son retour en France. Au cours d’un entretien à notre micro, Ba Loua Adriel s’est longuement exprimé sur cette nouvelle aventure.
Présentez-vous svp
1- Ba Loua Adriel D’Avila, footballeur ivoirien, Yacouba de père et de mère, 28 ans, vivant en France.
Récemment transféré au Stade Malherbe de Caen en Ligue 2 Française, l’attaquant a donné les raisons de son départ du Lech Poznan de Pologne.
2- J’ai parlé avec le club et j’ai vraiment senti l’intérêt et j’avais besoin de jouer, donc on va dire c’était le bon timing. Et pour aussi une 2e chance de revenir dans le championnat français que j’avais laissé depuis des années
Adriel va retrouver un pays qui lui a ouvert les portes de l’Europe. Une destination qui a pesé dans son choix.
3- Oui évidemment, j’ai quitté la France il y a 10 ans environ quand j’ai quitté Lille avec un goût amer depuis mon passage là-bas, mais voilà j’ai l’occasion de rétablir les choses.
Ba Loua arrive dans un club qui occupe la 18e et dernière place au classement. Une situation qui peut emmener à cogiter.
4- Je ne dirai pas cogiter, mais je dirai réfléchir. Mais en même temps, j’ai déjà vécu ces expériences dans le passé avec d’autres clubs et vu la situation du club, je pense que leur intérêt aussi vient un peu de là. Vu que j’y ai déjà été, je peux aider pour qu’on s’en sorte ! Au final on sort tous gagnant.
Une mission de maintien qui peut être nouvelle pour Ba Loua qui a longtemps joué le haut du tableau dans ces différents clubs.
5- Comme je l’ai mentionné avant, Non pas vraiment. Après on connait tous CAEN en tant que grand club en France dans les années antérieures, et c’est aussi pour redorer le blason du club que j’ai accepté ce projet.
Arrivé en France avec son ex coach, Hervé Renard, Adriel maintient sa relation avec le champion d’Afrique 2015 avec les Eléphants de Côte d’Ivoire.
6- Oui j’ai toujours son contact par le biais de mon agent puisqu’ils sont amis.
Celui qui a toujours évolué avec des numéros loin d’être classiques, s’explique sur ces choix.
7- J’opte pour le 88 parce que les 50, 77 et 27 n’étaient pas disponibles. J’ai eu des beaux jours à l’ASEC Mimosas (au pays) avec le 27. De beaux jours en République Tchèque avec le 77 à Viktoria Plzen. Ensuite le 50 avec Lech Poznan. Bon, j’espère que ça sera le cas avec 88.
Loin du pays, l’enfant fomé à l’académie de l’ASEC Mimosas a toujours du temps pour son club formateur.
8- Oui, je suis l’ASEC Mimosas plutôt je dirai…
Franchir le cap de la sélection A est toujours un objectif pour le néo bleu-rouge.
9- Oui pourquoi pas, la sélection nationale est le rêve ultime de tous les joueurs, et moi qui ait joué avec les équipes de jeunes ! Donc ouais, j’ai ça dans le coin de ma tête.
Un échange qui a pris fin avec un message pour les fidèles fans du club.
10- Au peuple CAENNAIS, je leur dis merci pour le soutien inconditionnel qu’ils ont envers l’équipe, ON NE LÂCHERA RIEN !!