Alors qu’il s’entraîne depuis des semaines accompagné d’un coach de haut niveau, Samo Samo a décidé de rejoindre l’African MMA League pour le début de sa carrière sur le ring.
Après les terrains de football et les scènes musicales qu’il arpente depuis quelques temps avec la Team Paya, Samo Samo s’apprête à illuminer les cages des Arts Martiaux Mixtes (MMA). Pour le début de sa carrière, l’homme a choisi l’African MMA League dirigée par Ismaël Bakayoko. « Je suis content d’intégrer l’African MMA League (ALM). Je connais plusieurs athlètes qui font partie de cette ligue avec qui j’ai été au Muay Thaï. J’ai rejoint l’AML parce que c’est un projet viable piloté par un homme de vision, Ismaël Bakayoko », a déclaré Samo Samo. La nouvelle star de la musique ivoirienne s’est engagée pour 2 ans.
Le mariage avec l’AML a été scellé ce mercredi 4 décembre, au Centre Sportif Ivoiro-Coréen d’Adjamé, au cours d’une conférence de presse. Et quand on lui demande d’où vient sa passion pour cette discipline. Samo répond ceci : « J’ai joué au football en Thaïlande. Vous ne pouvez pas jouer dans ce pays sans aimer les arts martiaux ». L’homme dit s’entraîner tous les jours comme un fou pour avoir toutes les aptitudes d’un athlète. De ce fait, il s’est fait entourer d’une équipe de professionnels dont le coach Konmon Deh. Cet ancien champion qui réside en France et qui est aussi le coach de nombreux champions dont Youssouf Binaté était présent à cette conférence de presse. « Samo Samo s’entraîne durement. Il est prêt à aller dans la cage », a-t-il fait comprendre, tout en annonçant l’ouverture prochaine d’un club de MMA à Abidjan pour accompagner les athlètes ivoiriens. « Sa passion pour le MMA est énorme. L’arrivée de Samo Samo dans l’African MMA League nous met en lumière. De par sa présence, nos athlètes seront visibles à l’international. Je lui dis merci de nous avoir rejoint », s’est réjoui Ismaël Bakayoko, le président de l’African MMA League
Knock-out phase : un bilan satisfaisant
En marge de la signature avec le Kommander Samo Samo, le président Ismaël Bakayoko a fait le bilan de la phase Knock-out tenue le 16 novembre dernier. Un bilan qu’il juge satisfaisant au regard de l’engouement suscité par l’événement. Un événement qui s’est déroulé à guichets fermés comme c’est le cas depuis le début de l’aventure de l’AML, il y a un an. Plusieurs pays étrangers ont participé à cette magnifique soirée des Arts Martiaux Mixtes dont la France. La participation des combattants français est pour lui une réussite et un signe de la dimension qu’a prise l’African MMA League.
« J’ai eu de bons retours des pays étrangers invités. Les Français ont livré un très beau spectacle. Nous avons de besoin de ce genre d’athlètes pour que nos combattants d’ici gagnent en expérience. Nous essayons de copier l’UFC, notre référence », a-t-il dit, avant de continuer : « L’objectif pour nous est de créer des champions millionnaires. Cependant, les primes augmenteront davantage si le niveau grimpe aussi ». Ainsi, pour l’acte 6 de l’AML prévu pour le 1er février prochain, les primes seront en hausse. Chez les professionnels, les perdants repartiront avec des primes de 150.000 F cfa, quand les vainqueurs des quarts de finales, des demi-finales et des finales empocheront respectivement 300.000 F cfa, 500.000 F cfa et 1.000.000 de F cfa.
Des sessions de formation des entraîneurs et encadreurs sont également à l’étude, « Nous voulons aider la jeunesse à avoir un métier noble à travers cet art et faire d’eux des professionnels de haut niveau », a aussi déclaré Ismaël Bakayoko. Si le rêve est d’envoyer des combattants ivoiriens à l’UFC, pour le président, le niveau affiché actuellement ne le permet pas. « L’objectif de la fondation AML est d’envoyer des athlètes à l’UFC. Mais à l’heure actuelle aucun athlète n’a le niveau pour y aller. Est-ce que nous atteindrons ce niveau un jour ? Je dis oui ».
Ces derniers mois, plusieurs athlètes sont sortis de l’AML pour rejoindre d’autres Ligues concurrentes. Pour le président Ismaël Bakayoko, il n’a aucun problème avec ces athlètes. Ce qu’il regrette c’est de constater que certains athlètes ont cette envie de vite atteindre les sommets sans travailler, sans patienter. « J’ai une vision, et ceux qui l’ont épousée sont avec moi », a-t-il glissé. L’homme dit également avoir de bons rapports avec les autres promoteurs et la fédération qui l’a clairement accusé de travailler dans l’illégalité à travers un communiqué publié il y a quelques heures. L’ancien champion a répondu ceci sur la question : « Personne ne peut rien nous dicter. Je suis un combattant qui ne combat pas dans les rues. Celui qui me reproche quelque chose qu’il me confronte avec la loi devant les juridictions ».
Avec le recrutement de Samo Samo, l’AML frappe ainsi un grand coup qui donnera plus de visibilité aux prochains événements. La prochaine soirée sera certainement plus électrique.