Accueil Athlétisme Arthur Cissé Gué : L’étoile a encore brillé aux Championnats d’Afrique

Arthur Cissé Gué : L’étoile a encore brillé aux Championnats d’Afrique

par Yaniq BOKA

Arthur Cissé GUÉ, l’étoile montante du sprint masculin ivoirien a encore brillé. Il décroche une fois de plus une nouvelle médaille sur 100mètres en 10.33. Elle est certes en ARGENT mais c’est une performance satisfaisante pour le récent champion de France de 100M.

 

Tout comme aux derniers Jeux de la Francophonie à Abidjan (Côte d’Ivoire) en 2017, Arthur Cissé GUÉ n’a pas pu décrocher la médaille d’OR. Il termine à la deuxième place de ces championnats d’Afrique à Asaba (Nigéria). Vainqueur de série au 1er tour en 10.42, il décroche une place pour la finale en terminant également à la première place en 10.29 en 1/2 finale. Il réduit ainsi l’écart et se donnait des chances pour remporter l’OR en finale. Malheureusement, le défaut technique d’Arthur s’est encore révélé lors de cette dernière épreuve vers le sacre : sa mauvaise gestion de la course à quelques secondes de la ligne d’arrivée. Au départ de cette finale, il démarre bien les dix premières secondes. Malheureusement, il termine mal son sprint comme sa dernière course de Leverkusen où lui même reconnaissait au micro de SFR Sport que sa fin de course était à retravailler.

 

Cependant, l’obtention de cette médaille demeure une récompense pour ce travailleur acharné qu’il est. Une consécration pour une année 2018 marqué par plusieurs participations à des meetings internationaux. Devancé dans une course le champion en titre, son ainé Meité Ben Youssef, demeure également une grande performance qui symbolise la maturité d’une relève aguerrie dans le sprint ivoirien.

 

A 21 ans, l’avenir semble vraiment prometteur pour cette pépite de l’athlétisme ivoirien. Lui qui a commencé comme footballeur est aujourd’hui considéré comme un des meilleurs espoir du sprint africain : « J’ai débuté l’athlétisme quand j’étais en classe de 4e. J’étais footballeur avant ça. Mais un jour, mon professeur d’éducation physique et sportive m’a interpellé parce qu’il y avait une détection. Et comme j’étais un ailier droit très rapide, j’y ai participé et j’ai gagné. L’année suivante, ils ont ouvert le Centre Murielle Ahouré [à Yamoussoukro, Ndlr]. J’y ai passé deux ans. L’année d’après, j’ai eu une bourse pour aller m’entraîner à Dakar avec le coach Anthony Koffi et Marie-Josée Ta Lou. Après deux autres années au Sénégal, je suis revenu en Côte d’Ivoire avec mon coach parce que le centre de Dakar avait été fermé [le Centre international d’athlétisme de Dakar a en fait fusionné avec une autre structure, sous l’égide de la Confédération africaine, Ndlr] ».

 

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