Le classique Ivoirien a retrouvé ce samedi 14 décembre sa ferveur. Une réussite qui ne fut pas le cas chez tous car l’organisation soulève des inquiétudes.
Le constat
Depuis belle lurette, un match du championnat local n’avait pas drainé autant de monde et cette première marche sur le chemin du retour est une réussite d’abord pour les joueurs ensuite une satisfaction pour tous ceux qui ont œuvré par un geste minime de communication à redonner vie au patrimoine national : la Ligue 1 Ivoirienne.
Malheureusement, il serait impossible de donner le chiffre exact de supporteurs présents au Felicia, pour la simple raison que les 5.250 tickets édités pour un stade d’une capacité de 35.000 places étaient largement inférieurs à la marrée humaine qui a pris d’assaut le stade depuis la matinée car refusant de se faire conter l’événement. Avec de la peine et de la tristesse, certains sont retournés à la maison car n’ayant pu acquérir le sésame d’entrée.
Des moyens d’entrée peu conventionnels.
Pour accéder à la Tribune officielle au coût de 3.000 FCFA, à défaut d’un ticket, il fallait présenter 6 tickets de 500F. De ce calcul, pour 100 personnes dans cette tribune, ce sont déjà 600 tickets consommés. La seconde option fut l’entrée sans ticket impliquant tout de même le paiement au profit unique des guichetiers qui ont fait recette au profit des clubs concernés.
Revivons l’ambiance autour du classique ASEC Mimosas – AFRICA Sports #Ligue1CIV pic.twitter.com/plD9RifeuQ
— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) December 17, 2019
Un communiqué ubuesque
La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) dans un communiqué publié dans la soirée a signifié que depuis 5 ans, le derby n’avait pas enregistré plus de 1800 supporteurs.
De plus, elle précise avoir demandé à la police de laisser entrer le public après 16H et par la suite décline toute responsabilité.
À quel niveau la FIF décline sa responsabilité ?
Comment peux-t-on décliner sa responsabilité sur un événement qu’elle organise ?
Des interrogations et des craintes qui méritent d’être diagnostiquées et traitées car nous l’avons déjà vécu et il serait dramatique de revivre ce genre de moment.