La troisième édition du Circuit Motocross du Tchologo a tenu toutes ses promesses, le week-end dernier. Avec 72 pilotes engagés, une organisation maîtrisée et un public au rendez-vous, l’événement s’impose désormais comme un pilier du sport mécanique en Côte d’Ivoire.
Le Circuit Motocross du Tchologo a encore frappé fort. Pour sa troisième édition, la compétition a confirmé son statut de référence nationale du sport mécanique, portée par une organisation sans faille et une mobilisation remarquable des acteurs du secteur. Au-delà de la performance sportive, l’événement a pleinement répondu à ses objectifs éducatifs et citoyens, tout en suscitant un engouement populaire croissant.
Sur la piste, le spectacle a été à la hauteur des attentes. Soixante-douze (72) pilotes, toutes catégories confondues, se sont livrés des duels intenses dans une ambiance électrique. La catégorie 110 cc hommes, la plus fournie, a rassemblé à elle seule 50 pilotes, témoignant de la vitalité et de l’attractivité de la discipline. À leurs côtés, on retrouvait 5 dames engagées en KTM, 12 pilotes en catégorie MX2 (125 à 450 cc) ainsi que 3 juniors prometteurs, symbole d’une relève en construction.
Côté résultats, la hiérarchie s’est dessinée avec autorité. Chez les dames, Djibo Kady, venue de Bouaké, a survolé la compétition et confirmé son statut de référence féminine de la discipline. En catégorie MX, Siaby Souleymane, représentant Yamoussoukro, s’est imposé au terme de courses engagées et techniquement relevées. Chez les juniors, Bationo Yaya, également de Bouaké, a marqué les esprits par sa maîtrise et son sang-froid.
La catégorie KTM hommes a, quant à elle, été largement dominée par le Katana Moto Club de Ferkessédougou. Soro Ibrahim s’est hissé sur la plus haute marche du podium, devant ses coéquipiers Solama Oumar et Koné Romuel, offrant un triplé retentissant à leur club et illustrant la qualité de leur préparation.
Au terme de cette troisième édition, le Circuit Motocross du Tchologo franchit un nouveau cap. Plus qu’une simple compétition, il s’affirme comme un véritable moteur de promotion du sport mécanique en Côte d’Ivoire, un cadre de détection des talents et un outil d’encadrement et de formation de la jeunesse. Une dynamique prometteuse qui laisse entrevoir un avenir encore plus ambitieux pour les prochaines éditions.
Source : Direction Générale des Sports