La 9e édition des Mining Olympiades a été officiellement lancée le vendredi 7 novembre 2025 à l’espace Le Temple du Foot, à Cocody. Cet événement, devenu une véritable tradition du secteur minier ivoirien, mettra cette année l’accent sur la cohésion, la durabilité et l’ouverture régionale.

La grande famille minière ivoirienne s’est retrouvée à Abidjan pour le coup d’envoi officiel des Mining Olympiades 2025, en présence du président du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), Yacouba Diarra, du président du comité d’organisation, Koné Abdoulaye, ainsi que de nombreux responsables d’entreprises, partenaires institutionnels et médias. Cette cérémonie, marquant le lancement des activités préparatoires, ouvre la voie à la 9e édition de l’événement, prévue du 12 au 14 décembre 2025 à Yamoussoukro, en marge de la traditionnelle fête de la Sainte Barbe, patronne des mineurs.
Créées en 2016, les Mining Olympiades sont une initiative du GPMCI visant à fédérer les acteurs du secteur autour du sport, de la science et de la convivialité, tout en valorisant les compétences et la responsabilité sociale des entreprises minières.
Un message fort du président du GPMCI
Dans son allocution, Yacouba Diarra, président du GPMCI, a rappelé la portée symbolique et humaine de ce rendez-vous désormais incontournable. « C’est pour moi un réel honneur et un immense plaisir de prendre la parole à l’occasion du lancement officiel des Mining Olympiades 2025, une initiative innovante et fédératrice portée par la Chambre des Mines de Côte d’Ivoire, en collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur minier national. »
Pour le patron du GPMCI, les Olympiades vont bien au-delà d’une simple compétition sportive : « Elles symbolisent avant tout l’esprit de fraternité, de solidarité et d’excellence qui anime les femmes et les hommes de notre industrie. Dans un secteur exigeant, où rigueur, discipline et travail d’équipe sont essentiels, le sport devient un formidable catalyseur de cohésion, de bien-être et de performance collective. »
Il a également insisté sur l’importance du capital humain et de la responsabilité sociétale dans la réussite du secteur : « Le développement minier ne se résume pas à l’exploitation des ressources, mais repose aussi sur la valorisation du capital humain, sur la santé, la sécurité, et la convivialité au sein de nos entreprises. »
Le président du GPMCI a rendu un hommage appuyé aux femmes et jeunes professionnels du secteur, dont l’implication contribue chaque jour à bâtir une Côte d’Ivoire minière moderne et compétitive. « Les Mining Olympiades leur offrent une tribune d’expression, un espace d’épanouissement et un moment de reconnaissance mérité. » Il a par ailleurs tenu à remercier le Gouvernement de Côte d’Ivoire et le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, pour leur appui constant et leur vision stratégique en faveur d’un secteur minier compétitif et durable.
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Koné Abdoulaye : “Les Olympiades, c’est un rêve devenu une tradition”
Prenant la parole à son tour, Koné Abdoulaye, président du comité d’organisation, est revenu sur la genèse du projet et son évolution depuis neuf ans : « Vous le savez comme moi, les mines sont éloignées. Ce n’est pas toujours évident que les travailleurs de Tongon ou de Pogo puissent se rencontrer. Les Olympiades sont donc une occasion de faire un break, de permettre à ces employés de se retrouver, de s’amuser un temps soit peu (…) Quand nous avons commencé en 2016, nous avions quatre disciplines, trois compagnies et 91 participants. Ce n’était qu’un rêve, mais il fallait des gens capables de croire en ce rêve et de nous accompagner. »
Depuis, le concept a pris de l’ampleur : « En 2024, dernière édition avant celle-ci, nous avons atteint 20 disciplines, 37 compagnies, 700 étudiants lors de la journée scientifique, 5 universités et environ 3 000 participants. »
Une édition 2025 tournée vers l’ouverture régionale et l’innovation
L’édition 2025, selon Koné Abdoulaye, sera marquée par plusieurs grandes nouveautés.
« En 2025, nous aurons 24 disciplines. Nous avons ajouté le techworld et le freestyle. L’idée, c’est d’inclure tout le monde et de satisfaire de nouveaux besoins (…). Nous allons aussi inviter cinq pays de la sous-région (le Ghana, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et la Guinée). C’est une ouverture régionale que nous voulons durable. »
Côté organisation, le format évolue également : « Les remises de récompenses se feront désormais après les matchs, pour libérer du temps et permettre à tous de mieux profiter du dîner et de la soirée festive. Nous allons aussi introduire le branding des aires de jeu pour donner plus de visibilité aux sponsors et partenaires, grâce à la vidéo et aux supports numériques. »
Des ambitions scientifiques et sociales
La journée scientifique, pilier du programme, se tiendra les 9 et 10 décembre à Yamoussoukro sur le thème “Les mines durables en Côte d’Ivoire”.
« Elle permet aux étudiants de dialoguer avec les professionnels. Il faut qu’en face d’eux, il y ait des praticiens capables de partager leur expérience », a précisé Koné Abdoulaye.
Les chiffres prévisionnels confirment l’ampleur de cette 9e édition : 40 compagnies, 3 500 participants, 5 pays invités et plus de 15 sponsors déjà engagés. « Aujourd’hui, nous avons déjà 42 compagnies inscrites, donc nous avons atteint nos objectifs avant même la date limite », s’est-il félicité.
Un rendez-vous fédérateur
Les Mining Olympiades 2025 offriront un programme riche : cérémonie de tirage au sort le 8 décembre, journées scientifiques les 9 et 10, dîner gala le 13, et compétitions sportives à Yamoussoukro du 12 au 14 décembre.
« Le secteur minier est exigeant. Les employés travaillent dur toute l’année. Les Olympiades, c’est une bouffée d’air, un moment de cohésion et de fierté », a conclu Koné Abdoulaye, avant de donner rendez-vous à tous : « L’industrie minière évolue, et il faut évoluer avec elle. Ne ratez pas ce train ! »