À la veille du match d’ouverture contre le Niger, le sélectionneur ivoirien Diabaté Basiriki a insisté sur la cohésion et l’ambition de ses joueurs : aller chercher un ticket pour la CAN U17.
Un groupe soudé et en confiance
D’entrée, le technicien ivoirien a tenu à rassurer sur l’état d’esprit de son effectif : « Je dirais que l’équipe se porte plutôt bien. Les garçons ont créé une certaine cohésion entre eux, ils ont appris à se familiariser. Ce groupe est nouveau, mais après plusieurs semaines ensemble, nous avons réussi à créer une famille, avec des liens assez forts. Aujourd’hui, nous avons un collectif soudé, prêt à répondre à cette échéance », a expliqué Basiriki. Selon lui, la construction de cette équipe est passée par une étape de détection et de travail sur la cohésion avant tout. L’objectif premier était de bâtir une base solide sur le plan humain et psychologique, avant d’aborder le terrain sportif.
Décrocher la qualification
La Côte d’Ivoire, hôte de ce tournoi, se doit de briller devant son public. Le sélectionneur a été direct sur les ambitions assignées à son équipe : « L’objectif est le même pour toutes les nations de la zone : obtenir l’un des deux tickets qualificatifs pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations U17. Pour cela, il faut atteindre la finale. Nous avons travaillé et nous sommes programmés pour donner le meilleur afin d’y parvenir. » Il a toutefois reconnu que jouer à domicile n’est jamais chose facile, la pression du public pouvant peser sur les jeunes joueurs. Mais il assure que son staff a mis l’accent sur la préparation mentale pour permettre aux Éléphanteaux de transformer cette pression en énergie positive.
Une compétition ouverte et imprévisible
Face aux questions des journalistes sur le statut de favori des Ivoiriens dans un groupe relevé avec le Ghana, le Niger et le Togo, Basiriki a appelé à la prudence :
« C’est une compétition des jeunes, et avec les jeunes, il n’y a jamais de certitude. Ils vivent l’instant présent. Tu peux tout prévoir, tout préparer, mais au moment de rendre la copie, l’émotion peut tout faire basculer. » Le sélectionneur s’attend donc à une compétition équilibrée où la différence se fera sur la gestion émotionnelle et énergétique : « Le Ghana est un adversaire coriace, le Niger investit énormément dans le football, j’ai pu constater les progrès lors d’une visite dans leur centre technique en décembre dernier. Le Togo et les autres pays de la zone progressent aussi. Tout le monde travaille dur. Ce qui fera la différence, c’est la capacité de chaque équipe à canaliser ses émotions et à rester focus sur le moment. »
La Côte d’Ivoire prête à entrer dans la bataille
En conclusion, Diabaté Basiriki a insisté sur la volonté de son groupe de répondre présent dès la première rencontre. Plus qu’un simple match d’ouverture, l’opposition face au Niger doit donner le ton d’une compétition que les jeunes Éléphanteaux veulent aborder avec ambition mais aussi humilité. « Nous sommes prêts non seulement pour affronter le Niger, mais pour aller au bout de ce tournoi. L’essentiel, c’est que le groupe reste uni et concentré. »
La Côte d’Ivoire entrera en lice ce samedi 20 septembre à 15h, au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro, face aux jeunes Ménas du Niger. Le public ivoirien est attendu nombreux pour pousser cette génération qui rêve déjà de CAN et de Coupe du monde.