Interview – Jérémie Boga (Nice) :  » Dribbler, c’est une grâce d’avoir ce talent-là ! « 

Par Prince de GBA

Revenu en Ligue 1 en début de saison, Jérémie Boga a retrouvé Francesco Farioli, adjoint de Roberto de Zerbi à Sassuolo, à Nice. L’ailier évoque pour Flashscore son style de jeu, celui du Gym ainsi que de sa fierté d’avoir remporté la CAN avec les Éléphants en Côte d’Ivoire.

 

La CAN,  » une émotion qui restera à vie « 

Mercredi, vous avez recroisé Jean-Louis Gasset qui vous avez sélectionné pour la CAN avec la Côte d’Ivoire avant de démissionner après le 3e match de la phase de groupes. Avez-vous pu vous parler ?

Je l’avais déjà remercié pour m’avoir rappelé en novembre. On n’a pas pu échanger longuement mais il était très content de ce que je faisais à Nice et il m’a félicité pour la CAN. Cette CAN a été à tous points de vue extraordinaire, de l’attente pour savoir si vous alliez vous qualifier en 1/8 de finale à cette victoire devant votre public. C’était incroyable. Aujourd’hui encore, je ne peux pas expliquer ces émotions. On a passé deux, trois jours après la défaites 4-0 (contre la Guinée-Equatoriale, ndlr) à l’hôtel en ne faisant rien, en se parlant à peine, en attendant les matches si on pouvait être qualifié ou pas. Après, ce sont des fins de matches où on marque à la fin, où on finit à 10 et où on gagne. Ça a été une expérience de fou ! Et puis voir la joie sur le visage de tout le peuple, c’est une émotion qui restera à vie.

La CAN a un niveau extrêmement élevé, avec beaucoup de sélections qui arrivent avec le couteau entre les dents, des systèmes rodés et joueurs qui n’évoluent pas en Europe. Gagner une telle compétition est très difficile et on l’a revu cette année. Gagner une CAN, c’est très très dur. J’ai eu la chance d’en faire une première avant celle-là et même les petites Nations sont là. Lors de cette dernière CAN, il y a eu beaucoup de surprises, comme le Cap-Vert, la Mauritanie et l’Afrique du Sud qui, pour moi, a été l’une des meilleures équipes, avec un beau style de jeu, des joueurs qui se connaissaient car la plupart jouait dans le même club. C’était intéressant de voir ce niveau-là et ça ne peut que s’améliorer pour les prochaines échéances.

 

Entre la compétition puis le retour à Nice, cela a été difficile à gérer mentalement ?

C’était très dur pendant mais il y a eu du soulagement en rentrant à Nice parce qu’on avait gagné. Je me suis vite remis dans le bain et ça ne m’a pas affecté. Ça allait dans le bon sens, ça m’a donné une bouffée d’énergie pour bien finir la saison.

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