Dans le cadre du Programme Football for School initié par la FIFA, plusieurs chefs d’établissements de Côte d’Ivoire ont reçu des ballons, ce lundi matin, au cours d’une cérémonie organisée au Centre Technique National (CTN) de Bingerville.
Projet sportif scolaire de la FIF.
20.000 ballons seront distribués à 1000 établissements scolaires de Côte d’Ivoire par la FIF ce matin au CNT. pic.twitter.com/6bIDmiFzvl— Le Kpakpato Sportif (@LKsportif) October 23, 2023
Le rendez-vous a été pris très tôt en ce premier jour de la semaine, avec un seul point à l’ordre du jour : Distribution de ballons aux établissements scolaires de Côte d’Ivoire. Et les chefs d’établissements invités -plus d’un millier- étaient présents au laboratoire du football Ivoirien, avec pour témoin privilégié, la presse sportive Ivoirienne. Ce sont au total 27.000 ballons qui ont été distribués à plus de 1.000 établissements scolaires venus de tous les quatre coins du pays. Ce geste exécuté par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) est un don de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui vise à développer les sports en milieu scolaire sur le continent. Une initiative portée en Côte d’Ivoire par l’état à travers l’Oissu. Chaque établissement est donc reparti avec un lot issu des 27.000 ballons qui serviront à lancer les compétitions Inter-scolaire, selon Goué Alphonse (Chargé de communication de la DREN de Grand-Bassam) « Le matériel était le souci, maintenant que nous l’avons, nous allons lancer toutes les activités de l’Oissu (Inter-classes et inter-scolaires) ». Il n’a non plus pas oublié de remercier les donateurs « Je suis très heureux. Je remercie la FIFA, la CAF, la FIF, et la direction de la vie scolaire qui ont initié cette action, mais je voulais que cela s’étende au primaire parce que l’Oissu est une compétition inter scolaire qui s’étend du primaire au supérieur en passant par le secondaire ».
La FIFA qui sait la nécessité d’allier le football à l’éducation s’appuie sur la CAF et les fédérations locales pour promouvoir le football scolaire en Afrique. La CAF a d’ailleurs lancé en novembre dernier le premier championnat Scolaire Panafricain qui s’est tenu en Côte d’Ivoire. La deuxième édition se tiendra à partir du 23 novembre prochain au Togo. Deux équipes Ivoiriennes (une chez les filles et une chez les garçons) représenteront la Côte d’Ivoire à ce rendez-vous des catégories U15. Une belle vision de la FIFA et de la CAF que partage Idriss Diallo, président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Absent à la cérémonie, Abdoulaye Diabaté, son représentant, par ailleurs président de la commission football jeunes et football en milieu scolaire à la FIF a délivré son message au cours de son allocution « M. Yacine Idriss Diallo croit fermement que le football scolaire est l’un des meilleurs investissements que nous puissions entreprendre pour l’avenir du football sur le continent africain afin de consolider notre réservoir de talents à partir de la base ».
Le projet qui a nécessité ce dont de la FIFA, « Football for School » est un ensemble de programme qui, au-delà de l’apprentissage et la pratique du football en milieu scolaire, vise à instruire les apprenants aux compétences et valeurs de vie précieuse à travers la pratique du football.
C’est donc tout est un système éducatif qui est pris en compte dans ce programme. Et la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) l’a inscrit dans son programme : « La FIF est l’une des rares fédérations au monde qui a une commission dédiée au football des jeunes et en milieu scolaire. Ceux qui nous ont permis d’élaborer les textes de la FIF ont compris qu’il fallait revenir aux fondamentaux du football. Et les fondamentaux, ce sont les jeunes de bas âge (garçons et filles). Aujourd’hui, il faut encadrer les jeunes. Alors nous ne pouvions qu’aller vers les écoles. Une grande satisfaction de les avoir comme partenaires », a déclaré Abdoulaye Diabaté, à notre micro.
« Avec ce programme, l’objectif à long terme est d’avoir une très large population d’apprenants à la pratique du football et sur les compétences de la vie (santé, environnement…)», a-t-il conclu.