Tournoi international Hô Chi Minh : Ouattara Kolo très confiant pour ses athlètes

Par Guy Jaures
La Côte d’Ivoire est présente au Vietnam pour participer au tournoi international Hô Chi Minh. Avant le départ de la délégation guidée par le DTN, Maître Koffi Marcel, les 5 athlètes ont reçu le drapeau national le samedi 22 juillet des mains du président de la fédération, Ouattara Kolo, qui nous a accordé une interview à la fin de la cérémonie.
Bonsoir Monsieur le président. Alors vous venez de remettre le drapeau à vos athlètes, quel est le message que vous leur aviez adressé, avant le départ pour le Vietnam ?
Bonsoir à vous. Merci pour votre présence et merci pour la question. Déjà nous les avons félicités pour leurs sélections, parce que ce sont les 5 meilleurs du moment que nous avons retenu parmi une cinquantaine de présélectionnés. Il faut noter que la dernière campagne au Burkina Faso, il y a environ deux mois pour le championnat d’Afrique, c’était environ une vingtaine d’athlètes, et aujourd’hui sélectionner 5 seulement, vous comprenez déjà que la tâche n’a pas été facile pour le comité technique. Mais il est parvenu à retenir les 5 meilleurs. Alors, nous les avons félicités et encourager pour cette nouvelle expédition, tout en leur réitérant notre confiance, parce qu’à chaque sortie, ils nous ont fait plaisir en décrochant des médailles d’Or. Et nous croyons encore que cette expédition sera l’une des meilleures.
Avoir 5 athlètes à ce mondial était-il votre choix ou cela s’est imposé à vous ?
Oui, ces 5 athlètes c’est vraiment un noyau pour sauver la compétition, parce que comme on l’explique, au Vo Co Truyen, ce sont plusieurs plateaux. Au départ, il était prévu 15 athlètes, mais dans un contexte de ressources limitées, nous n’avons pu obtenir que 5 billets pour les athlètes.
Vous parlez de ressources limitées. Est-ce de votre faute ou du ministère de tutelle ?
On ne va pas jeter la faute à quelqu’un, mais je pense que la tutelle a fait ce qu’elle pouvait faire. Nous avions demandé 15 billets, elle nous a donné ce qu’elle pouvait nous donner. Nous fédération comprenons la situation certes, mais on aurait voulu avoir notre équipe au complet. À notre niveau, en tant que fédération, nous avons fait l’effort d’ajuster la taille de l’équipe pour obtenir ce noyau et sauver la compétition. Parce qu’aujourd’hui, nous ne sommes plus dans un cas de figuration où nous allons à une compétition juste pour participer. Nous au Vo Co Truyen, nous avons un palmarès. Nous devons défendre notre titre de champion d’Afrique et notre classement au niveau mondial.
Avec un effectif diminué, ne partez-vous pas à cette compétition avec un handicap par rapport aux autres nations ?
Déjà à la base, les jeunes gens sont préparés à ça. Ils ont compris la situation et ils ont compris qu’ils ne vont pas seulement sur un tableau. Nous serons obligés de les proposer sur deux ou trois tableaux pour voir ce que cela va donner. Comme on l’a dit, nous avons travaillé avec la commission technique, nous avons fait des scenarii, nous avons fait des simulations. À partir de ce moment, nous estimons que même si le titre ne se jouera pas, la Côte d’Ivoire reviendra avec beaucoup de médailles d’Or.
Avec les difficultés à faire partir le plus grand nombre d’athlètes à ce championnat du monde, avez-vous déjà anticipé sur les prochaines compétitions internationales, afin de ne plus revivre pareille situation ?
On est jamais assez prudent. Nous allons toujours exprimer nos besoins à notre tutelle, et comme je l’ai dit, dans un contexte de ressources limitées, nous n’avons le choix. Nous sommes une fédération, nous avons également nos mécènes et nos partenaires qui essaient de nous appuyer comme ils peuvent. Nous-même en tant que responsable de la fédération, nous essayons de faire en sorte qu’au cours des compétitions tout se passe pour le mieux. Déjà la préparation de cette équipe est à la charge de la fédération, avec les regroupements. Donc en tant que fédération, nous apportons notre soutien à cette équipe afin que chaque aventure soit meilleure.
Quand on sait que vous êtes l’une des fédérations les plus dynamiques avec plusieurs activités au programme chaque saison, qui se concluent par des médailles sur le plan international, que ressentez-vous quand vous ne recevez pas le soutien, surtout financier qu’il faut ?
Nous aujourd’hui, nous travaillons et nous continuons de travailler. Nous ne voulons pas nous jeter des fleurs ou dormir sur nos lauriers parce que nous avons remporté quelques médailles, nous continuons de travailler, car c’est par le travail que nous pouvons nous imposer. Nous continuons de travailler et nous espérons que le résultat de notre travail sera vu et apprécié par nos autorités pour bénéficier de leur soutien nécessaire.

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