A la suite de sa nette victoire contre le Mozambique (3-0) avec des buts de Max-Alain Gradel, Maxwel Cornet et Seri Jean Michael aux 10e, 61e et 90e. Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire et son capitaine, Patrice Beaumelle et Serge Aurier se sont exprimés sur la rencontre et le dernier match prévu.

 

Beaumelle s’est dit satisfait de la prestation de tout son groupe en ayant une pensée spéciale pour son gardien Sylvain Gbohouo qui a perdu son père récemment.

« On était crispé car à l’échauffement, Willy Boly a senti une gêne et il a fallu modifier notre système de départ. Il a fallu recadrer des choses à la mi-temps pour les empêcher de bien ressortir le ballon et ne pas courir en vain derrière l’adversaire. Le second but nous a libéré. On a fait une très bonne seconde période aussi bien offensivement que défensivement. C’est un match où les remplaçants ont aussi fait le travail, il faut donc saluer tout le groupe qui est concerné. Il faut savourer cette victoire et penser au Cameroun. »

Le sélectionneur est conscient des chances et sait qu’un match nul sera suffisant ce mardi 16 novembre face au Cameroun pour atteindre la prochaine étape.

« J’ai senti un groupe concerné pour finir le job à Douala. C’est un marathon, on va jouer la finale à Douala avec 1 point d’avance donc statistiquement nous avons plus de chances d’atteindre le prochain tour même si la vérité sera sur le rectangle vert. »

 

Pour Serge Aurier, l’adversaire était d’un bon niveau et c’était difficile d’aborder ce match mentalement.

« Jouer après le résultat nous fait entrer sur le terrain avec de la crispation, de la peur de mal faire face à une équipe qui nous a tenu en échec au match aller. Nous sommes contents car chaque match a sa vérité. Nous allons célébrer cette victoire puis récupérer. Il faut rester concentrer, se préparer tranquillement. Je suis sorti car j’avais discuté avec le coach à la mi-temps. J’ai déjà un carton et avec la fatigue, il fallait éviter de prendre un second pour manquer le dernier match. »

Le capitaine a fait appel à l’esprit d’équipe et la motivation collective pour réussir à valider cet objectif commun

« Depuis l’échec du mondial 2018, nous avons beaucoup progressé. Nous sommes invaincus depuis un an, on nous attendait là et nous y sommes. Il faut garder cette mentalité et être costaud pour être présent ce mardi 16. Nous sommes tous conscients que c’est un match important et décisif pour nous. Pour les joueurs proches de la fin, ce serait magnifique de finir par un dernier mondial, pour nous qui sommes aussi dans l’âge de la maturité, ce serait un joli cadeau. On sent un engouement des Ivoiriens derrière nous et personne ne va nous rappeler un mauvais match effectué si nous sommes qualifiés pour le dernier tour. »