Le stade d’Abidjan et l’ ASI d’Abengourou n’ont pu se départager cet après-midi (1-1). Un nul qui n’arrange personne au classement.

 

 

Les chants du petit comité de supporters du Stade d’Abidjan qu’on entendaient de la tribune populaire n’auront pas suffit à galvaniser davantage les yéyés sur le rectangle vert. Une équipe en quête de points depuis des semaines au même titre que son adversaire, l’ASI. Conscientes du danger qu’elles courent, les deux équipes ont montré de l’envie au cours des 90 minutes, sans pour autant produire un spectacle emballant, mais qui n’ont pas été mauvais, nonobstant les déchets techniques dans les derniers gestes, les contrôles de balles très approximatifs des attaquants.

Dans la tenue du ballon, le stade d’Abidjan a eu l’avantage en première mi-temps et s’est même procuré plusieurs situations. Mais ce sont les Princes de l’ indénié qui furent les premiers à assiéger le camp adverse, en obtenant trois corners lors des deux premières minutes du jeu. La défense stadiste résiste bien et sur leur première véritable attaque, Diarrassouba Mohamed est abattu dans la surface de réparation par Bamba Moussa. Faye Abdoulaye ne tremble pas pour le prendre à contre pied (13e). L’international Malien manque de peu de s’offrir le doublé à la 34e minute, à la suite d’un beau mouvement collectif initié par l’excellent Gnolou Claude. Bien avant, l’ASI avait essayé de refaire son retard. Sur une belle ouverture, le capitaine Diomandé Moriba réussit son contrôle et enchaine bien mais Bamba Drissa s’interpose.

 

 

Après la période d’oxygénation, l’ ASI met la pression sans grand succès. C’est plutôt le stade d’Abidjan qui se montre très dangereux avec un Abdoulaye Faye qui s’impose face aux défenseurs, mais ne parvient pas à retrouver le chemin des filets.
Les changements et le réaménagement tactique de Franck Aboi va apporter un nouveau souffle à sa formation. Cinq minutes après son entrée, le jeune Konaté Oumar profite d’une mauvaise sortie de Bamba Drissa pour égaliser de la tête, sur le 9e corner obtenu. Bamba Drissa, international Ivoirien, qui préfère le spectacle que l’efficacité aurait pu offrir la victoire aux Princes par quelques bourdes qui ont suffit à l’égalisation, si Yolou Guigui et ses compères d’attaque avaient été plus réactifs. C’est sur une dernière frappe désespérée de Touré Mory, lui aussi entrée en seconde période, que ce match connaît son épilogue. Un nul qui n’arrange aucune des deux équipes qui restent engluées dans le bas du classement.