La 46e édition de la Copa América s’ouvrira cette nuit avec le match Brésil-Bolivie à 00 heure 30. C’est le Chili, double tenant du titre qui remettra le trophée en jeu en terre Brésilienne.

Le grand favori de cette compétition est sans doute le pays organisateur, le Brésil. Deux faits majeurs qui lui donnent ce statut notamment son effectif riche et son public qui sera à fond derrière lui. Après avoir réalisé de piètres prestations lors des précédentes éditions notamment celles de 2015 (éliminé en quarts de finale) et 2016 (éliminé au 1er tour), l’équipe dirigée par Tite aura à cœur d’accrocher à son palmarès une 9e étoile de la Copa. Chose qu’elle essaie de faire depuis 2007, date du dernier sacre avec les Robinho, Lucio et autre Ronaldinho. La Séléçao devra mener ce combat sans sa vedette, le leader d’attaque, Neymar, qui a renoncé au tournoi, en raison d’une blessure.

Les autres cadors que sont l’Argentine (14 fois vainqueur) et l’Uruguay (15 fois vainqueur), ne manquent non plus pas d’arguments pour tenter de remporter la compétition continentale. Ainsi les Uruguayens pourront encore compter sur leur paire défensive madrilène, Godin- Jimenez et du duo d’attaque, Suarez-Cavani pour rééditer la performance de 2011. Pour l’Argentine, ce sera encore un autre défi. Pour le collectif, l’Albiceleste voudra ramener à la maison un trophée qui lui échappe depuis 1993, une éternité pour le pays de Lionel Messi. Le quintuple ballon d’or rêve enfin de gagner une coupe avec la sélection A, après les finales perdues de 2007, 2015 et 2016. Le Barcelonais pourra compter sur l’appui des Turinois, Paolo Dybala et Betancourt ou encore sur ceux du Sévillan Lo Celso et du Cityzen, Kun Aguero.

Quant au double tenant du titre, le Chili, absent lors du dernier mondial, il viendra au pays de Pélé avec à sa tête, le Mancunien Alexis Sanchez et le Blaugrana Arthuro Vidal dans le but de réaliser le triplé. Il ne faudra non plus pas négliger la Colombie de James Rodriguez, en quête d’un deuxième sacre après celui de 2001.

Les deux invités que sont le Japon et le Qatar viendront sûrement jouer les troubles fêtes. Si le Japon n’est pas à sa première participation puisqu’il était présent en 1999, le petit pays du golfe, vainqueur de la coupe d’Asie 2018 sera quant à lui à sa grande première.