La phase de poule de la Ligue des champions Africaine démarrera ce week-end. Ce sera le grand retour de l’ASEC Mimosas qui lancera sa campagne en Tanzanie face au Simba SC, ce samedi 25 novembre (13 heures). Une entrée que les Mimos ne veulent pas rater.

 

Cela faisait 5 ans que les actionnaires s’impatientaient d’accompagner leur club de cœur lors des belles soirées de la ligue des champions Africaine. Même s’il ont vibré sur les deux dernières saisons en Coupe de la Confédération notamment la saison passée où le club a atteint les demi-finales. S’ils ont salué ce brillant parcours en C3, les actionnaires ont toujours estimé que la place de l’ASEC Mimosas est en ligue des champions. Mais, ils ne gardent qu’un goût amer de la dernière participation en phase de poule de la C1 qui remonte en 2019. Lors de cette 23e édition (dans le format ligue des champions) les Mimos avaient terminé à la 4e et dernière place du groupe A avec 7 points à 3 petits points d’une qualification en quarts de finale.

En avant pour le second objectif

Sortir des poules et atteindre les quarts de finale, c’est l’objectif que vise l’ASEC Mimosas en abordant la phase de poule. On se serait tenter de dire que Julien Chevalier et sa bande entameront la compétition avec moins de pression. En effet, l’objectif qui leur avait été assigné en début de saison était d’atteindre la phase de poule. Mais, l’ASEC est un grand d’Afrique, même s’il a perdu un peu de son aura sur la scène continentale du fait du choix de la politique sportive et économique adoptée, impossible de se montrer ambitieux à cet stade de la compétition. L’entraîneur et les joueurs voudront écrire leur histoire comme ils l’ont fait en coupe de la Confédération la saison passée. Les dirigeants, en quête de moyens financiers pour poursuivre la construction du club ne seront pas non plus mécontents si leur équipe va jusqu’au bout, pour le grand bonheur des supporters qui rêvent d’un second sacre continental, depuis celui de 1998. Une éternité.

Vaincre le signe Simba !

Pour aller jusqu’au bout, les jaune et noirs savent que la marche ne sera pas du tout facile. Il faudra d’abord sortir de cette poule B où les deux premiers adversaires sont aujourd’hui à un autre niveau : Simba SC et Wydad de Casablanca. Avant d’accueillir les Marocains le 2 décembre prochain au stade Félix Houphouët-Boigny, le champion Ivoirien rendra d’abord visite aux Tanzaniens du Simba SC, ce samedi 25 novembre. Un déplacement dans ce pays de l’Afrique de l’Est qui a toujours été périlleux pour les Mimosas. Qui a encore souvenir d’une victoire des protégés de Me Roger Ouégnin en terre Tanzanienne depuis la belle victoire (3-0) sur les Youngs Africans en phase de poule de cette compétition en 1997 ? Les deux dernières fois que l’ASEC s’y est rendue pour affronter le Simba, elle est revenue avec deux défaites (1-0 en 2003 LDC et 3-1 en 2022, coupe de la confédération).

Aka Essis Baudelaire et ses partenaires ont donc pour mission d’aller battre le Simba dans son immense stade Benjamin Mkapa National Stadium qui lui sera acquis.

Pas en bonne santé

L’ASEC s’apprête à reprendre le combat en Afrique dans une forme moyenne. Après avoir bataillé pour obtenir cette qualification face au Coton FC du Bénin et face aux Libyens d’Al Ahly Tripoli, elle ne vit pas un grand début de saison en championnat. En 11 sorties, les pensionnaires de Sol Béni sont déjà à 3 défaites, la dernière s’est produite face à une équipe ambitieuse et joueuse du Racing Club d’Abidjan (0-1). Mais au-delà de ces trois défaites, c’est le contenu qui inquiète un peu. Face aux équipes qui mettent de l’agressivité, les mimos sont très souvent en difficulté. S’ils s’en sortaient en début de saison vers la fin des rencontres (là où ils sont généralement très forts en championnat), ils peinent à trouver les mêmes ressources ces derniers jours. Tout cela est aussi dû à l’enchaînement des matchs qui n’est pas facile à digérer, ajouté à un effectif, de l’aveu de son entraîneur qui n’a pas encore trouvé sa cohésion collective de la saison dernière, en raison du grand changement opéré à l’intersaison.

Julien Chevalier doit donc trouver la meilleure méthode pour permettre à ses garçons de lancer de la meilleure des manières cette nouvelle aventure.