Après 13 journées disputées en MTN Ligue 1 Ivoirienne. 8 changements déjà enregistrés à la tête des staffs techniques. Entraîneur, un métier à risque en Ligue 1 Ivoirienne.

Le premier changement est intervenu après la première journée. Un match nul concédé par le Fc San Pedro qui a laissé des traces comme la démission du coach Faouzzi Rouissi. Les portuaires ont poursuivi la saison avec Jani Tarek qui se montre aussi performant. L’Africa Sports a pris le relais et remercié son nouveau coach Alla Kouadio Désiré après une lourde défaite lors de la seconde journée. Le technicien a disputé officiellement 2 matchs pour 2 défaites avec 6 buts encaissés et aucun but inscrit. Il fut remplacé par Almamy Diaby, son adjoint.

L’adage « Jamais 2 sans 3 » s’est confirmé avec le limogeage de Gbelia Guillaume à la journée 3, chez les Moossouvites. Les 2 défaites consécutives ont eu raison de la victoire en match d’ouverture. Les jaune et vert ont décidé de poursuivre l’aventure avec Ouattara Karim. Le mauvais début de saison du Williamsville Athletic Club (WAC) a aussi emporté Kablan Marcelin après 4 matchs sans victoire. Les guêpes sont actuellement guidées par Rachid Gaflaoui.

Les entraîneurs ont connu une certaine accalmie jusqu’à la journée 9. Une nouvelle défaite a scellé le sort de Ouattara Karim arrivé 6 journées plutôt à Moossou. Il a connu un bilan famélique de 5 défaites pour 1 match nul. Le gardien de la maison jaune et vert, Bilé Curembois devint alors intérimaire. La journée suivante, Aka Kouamé est remercié du côté du promu, Lys de Sassandra. Auteur d’une saison correcte, il totalisait 11 points après 10 journées mais restait sur 4 matchs sans victoire. C’est l’ancien de la maison Dounou Bachelard qui a repris du service.

Moossou FC a récidivé en nommant Gnakala Yaci pour la seconde partie de saison. Pour ce quatrième coach de la saison, il reste au maximum 13 matchs pour diriger un groupe à la recherche d’un guide. Le Lys de Sassandra qui a enregistré la démission de Dounou après seulement 3 matchs va enregistrer son troisième coach avant la reprise en Janvier 2019.

Ce constat nous pouvons le dire, est alarmant et soulève la problématique de la culture du résultat. Pour une réussite qui perdure dans le temps, il faut échouer et avoir la possibilité de tenter à nouveau.