La première demi-finale s’est achevée avec la victoire du Nigeria face à l’Afrique du Sud (4-2) aux tirs au but après un score de parité de (1-1) après prolongation. Une qualification possible grâce aux 2 arrêts du gardien Nwabili Stanley.

 

Une histoire de penalty

2 penaltys sifflés et transformés au cours du match. D’abord, une faute sur Victor Osimhen que le capitaine Troost Ekong a transformé à la 67e minute. Très solides, malgré la domination Sud-Africaine, la défense des Super Eagles va finir par commettre la faute. Une sentence que Teboho Mokoena va inscrire à la 90e minute pour récompenser la prestation des hommes de Hugo Broos et envoyer le Nigeria pour 30 minutes de plus. Une prolongation miraculeuse car 5 minutes plutôt Victor Osimhen a vu son 2e but du tournoi annulé par l’arbitrage vidéo.

Le show de Nwabili
9 des 10 joueurs prévus se sont présentés face au gardien. Si Rowen Williams, héros du match précédent était attendu, c’est Stanley qui s’est montré décisif. Il a d’abord gagné son second duel face à Mokoena en empêchant le premier tireur de marquer, puis a récidivé sur la 4e tentative de Évidence Makgopa. Côté Nigerian, la frappe hors cadre de Ola Aina fut le seul manqué avant de voir Kelehi Iheanacho offrir la victoire.

Une domination Sud-Africaine

En première période, c’est la nation arc-en-ciel qui a dominé les débats avec des ballons dans le dos de la défense qui ont posé des problèmes. Malheureusement, Percy Thau et ses coéquipiers n’ont pas été efficaces dans le dernier geste. L’occasion de Evidence Makgopa fut la plus nette mais la frappe cadrée a croisé la main ferme du portier en première période. Un style de jeu dans l’espace que le Nigeria a réussi à contrer en seconde période pour rééquilibrer les débats jusqu’à l’épreuve finale. Les Super Eagles ont même fini en supériorité numérique avec l’expulsion de Grant Kekana à la 115e minute.