En prélude des quarts de finale prévus le 23 décembre prochain, l’African MMA League (AML) a organisé un séminaire de formation le dimanche 3 décembre à l’issue duquel les combattants ont acquis de nouvelles expériences.

 

Lancé par Ismaël Bakayoko, l’African MMA League (MMA) est à sa première édition cette année. Après la première soirée qui s’est tenue le 21 octobre dernier, les quarts de finale se tiendront le 23 décembre prochain, une question de respect du calendrier que s’est taillé les organisateurs. En effet, la formule de l’African MMA League s’est dessinée sur la tenue d’une soirée de combat chaque deux mois. Avant donc cette deuxième soirée très excitante au Centre Sportif Culturel Ivoiro-Coréen d’Adjamé, l’African MMA League a convié ses athlètes à un séminaire de formation, dans ce même Centre Sportif.

127 combattants se sont renforcés

A ce séminaire de formation, 50 combattants étaient attendus « Nous avions prévus 50 combattants, mais nous nous sommes finalement retrouvés avec 127 », s’est réjouit le président de l’African MMA League, Ismaël Bakayoko. Une opportunité que ne pouvait laisser passer les combattants qui ont soif d’apprendre et d’acquérir de nouvelles compétences, « Je comprends l’engouement parce qu’ils ont besoin de ce genre de formation qu’ils n’ont toujours pas ici. Et là, je suis en train d’envisager de faire la même chose chaque deux mois pour vraiment les aider. Je vais parler aux coachs et ensemble mettre un place un programme », a-t-il poursuivi.

Nous l’aurions donc compris, ce séminaire visait à former et renforcer les capacités des combattants Ivoiriens qui en ont grandement besoin pour aller plus haut dans les Arts Martiaux Mixtes (MMA), « Ce séminaire a été organisé pour former nos athlètes. L’objectif aussi est de se différencier de tout ce qu’ils ont déjà vu ici. Nous ne sommes pas seulement là pour organiser des événements, nous sommes aussi là pour former les athlètes, les promoteurs d’athlètes et les promoteurs de sports de combats. En tant que promoteur c’est d’accompagner cette jeunesse, c’est pourquoi nous avons initié cette formation ». Elle était aussi nécessaire vu « les carences remarquées lors de la première soirée. Il fallait mettre à leur disposition les ressources qu’il faut ».

Trois (3) coachs de haut niveau !

Les 127 combattants, hommes et dames qui ont participé à cette formation ont été instruits par trois (3) coachs de haut niveau. « Ces coachs qui sont venus sont des coachs qui coûtent très chers. Et ces coachs sont venus gratuitement pour donner cette formation et aider cette jeunesse parce qu’ils croient en AML qui est un projet qui peut changer le modèle économique », a déclaré Ismaël Bakayoko. Ces trois coachs expérimentés qui ont conduit la séance sont : l’Ivoirien Riccardo Bailly, 5 fois champion de Côte d’Ivoire et plusieurs fois champion d’Afrique et du monde de la boxe Chinoise, le Sénégalais Hachim Diop et le Libanais, Hyjazi Amir, grand spécialiste du JJB (une discipline Brésilienne du MMA).

La formation était axée sur les combats au sol. Alors pourquoi dans ce domaine, le président nous a répondu « Sur les combats arrêtés, les athlètes Ivoiriens n’ont pas vraiment besoin de formation. Tout ce dont ils ont besoin, c’est la formation sur les combats au sol. Les deux disciplines qu’ils doivent maîtriser dans le combat au sol, sont la lutte et le JJB et faire la transition pour arriver au grappling. C’est ce qu’ils ont appris au cours de cette formation », a expliqué le promoteur.

« Aujourd’hui, nous sommes venus pour un stage de MMA pur. Nous avons un président qui a mis les moyens parce qu’il veut aider cette jeunesse. Et nous sommes là pour l’accompagner. Nous avons commencé sur la lutte parce qu’il leur faut avoir de la compétence dans ce secteur où les athlètes de l’Europe de l’Est ont pris de l’avance, ensuite nous avions travailler le JJB, une technique d’étranglement. Moi, mon intervention s’est fait sur le MMA (technique de point et technique au sol », a souligné le coach Richardo Bhaly.

L’African MMA League se porte donc très bien et son président, Ismaël Bakayoko veut travailler à ce que la deuxième édition soit encore meilleure que la toute première qui se tient cette année.