Sporting Club Gagnoa : Solide à domicile !

Auteur d’une très belle saison comme celle réalisée l’année dernière, le Sporting Club Gagnoa, est actuellement à la lutte pour les play-offs et le titre de champion de Côte d’Ivoire. S’il est à la 3e place du championnat et qu’il peut rêver d’un deuxième titre de champion c’est aussi parce que le club du Gôh est solide à domicile.

On l’appelle le 12e homme, pour son importance capitale au cours d’un match. Le public peut être un déstabilisateur pour l’adversaire ou même pour sa propre équipe. Dans la plupart des cas, il est un soutien indispensable pour son équipe de cœur, surtout quand l’équipe est à domicile. À Gagnoa, l’histoire d’amour entre le Sporting Club et son public s’est un peu étiré. On n’assiste plus à la grande effervescence des saisons passées où le Biaka Boda faisait le plein à 100%, mais le Sporting peut toujours compter sur les inconditionnels qui répondent présent à chaque fois que leur équipe de cœur reçoit dans son mythique stade.
Depuis quelques saisons, le Sporting Club Gagnoa est le seul club de l’intérieur à jouer à domicile, peut-être même le seul sur les 16 clubs de Ligue 1. Un soutien des supporters qui pèse beaucoup dans la réussite du club depuis son retour dans l’élite en 2011.

 

Cette saison, Gagnoa a livré 12 matches de championnat dans son antre du Biaka Boda. Avec le soutien de son public, Mansou Kouakou, N’Da Francis, Coulibaly Zié, Goua Marc et les amis y ont signé 7 victoires pour 4 nuls. Seule l’ogre, l’ASEC Mimosas est repartie de là avec une victoire. Les 5 autres défaites de la saison en cours ont été concédées à l’extérieur sur 13 déplacements. Ce qui donne un total de 25 points pris à domicile et 20 gagnés à l’extérieur. Sur les 12 victoires et 7 matches nuls de la saison, les plus grands ratios ont été obtenus à la maison.

Une statistique qui permet aux jaune et bleu de réaliser une très belle saison 2022-2023 qui les envoie tout doucement en play-offs et qui leur permet de rêver à un titre de champion qui fuit le club depuis 1976. Une éternité.