Pour accéder à la phase de poule, l’ASEC Mimosas doit écarter de son chemin les libyens d’Al Ahly Sporting Club au deuxième tour préliminaire dont la manche aller se joue ce lundi en Tunisie (14 heures) au lieu du dimanche en Lybie. Un déplacement périlleux pour les Mimos à Benghazi.

 

C’est dans la nuit de ce mercredi 13 septembre que l’ASEC Mimosas s’est envolée pour Tunis, où ils ont atterri ce matin. Le champion Ivoirien a tenu son premier entraînement cet après-midi à son QG du Carthage Thalasso Resort. Il quittera le sol Tunisien pour rallier la ville libyenne de Benghazi où il affrontera le Al Ahly SC pour le compte de la manche aller du second tour préliminaire de la ligue des champions CAF.

Un premier face à face historique

Après avoir éliminé le Coton FC du Bénin, au tour précédent, l’ASEC Mimosas veut atteindre son objectif : retrouver la phase de poule de la ligue des champions. Cette compétition qui était la sienne en tout début des années 2000. Dans le nord de l’Afrique, où les jaune et noirs se sont rarement imposés, ils y rencontreront pour la toute première fois, Al Ahly SC de Benghazi. Une formation en quête aussi de retrouver la phase de poule de la C1 Africaine.

 

Les libyens invaincus depuis des années en Ligue des champions

Ce premier face face à face entre ces deux clubs promet des étincelles. Si les deux équipes se trouvent dans la même situation en ce début de saison pour n’avoir dans les jambes que les deux matchs du premier tour, les libyens partent avec un léger avantage. Non seulement, ils joueront à domicile où ils n’ont concédé aucune défaite dans cette compétition depuis le début des années 2000, mais également, ils viennent de sortir le géant Nigérian, Eyimba FC, après une victoire (4-3) sur leur terre et un nul (0-0) obtenu au Nigeria. La seule défaite récente du club en compétition Africaine est celle concédée face à Orlando Pirates, en demi-finale aller de la coupe de la confédération lors de la saison 2021-2022.

Julien Chevalier et sa bande sont donc prévenus. Ce déplacement s’annonce périlleux. Il faudra donc le négocier avec la plus grande prudence. Mettre ce but qu’il faut et ne pas encaisser avant de recevoir le champion libyen à Yamoussoukro, le 1er octobre prochain. L’ASEC Mimosas a des arguments pour ne pas être une grande victime au stade des Martyrs de Février de la ville de l’Est de la Libye d’où est partie la révolte de 2011 contre le guide Kadhafi.