Depuis lundi 18 juillet, Sébastien Haller est atteint d’une tumeur des testicules. Une maladie qui n’est pas nouvelle dans le milieu du football avec plusieurs cas précédents depuis le siècle passé.

 

Des exemples de guérison depuis le 20e siècle
Le mal du cancer des testicules s’est engagé sur le terrain à plusieurs reprises et a connu le même sort : la défaite, quelque soit l’adversaire. Booby Moore, le défenseur anglais a défendu avec brio en 1964. Par la suite, c’est le gardien Français Joël Bats qui a su protéger son corps comme ses cages en 1982. Après avoir vaincu la maladie, ils ont été respectivement sacrés champions avec leur sélection nationale 2 ans plus tard : d’abord Moore, capitaine et champion du monde en 1966 puis Bats, champion d’Europe en 1984.
La réussite s’est poursuivie au nouveau millénaire. Quand un gardien laisse, un autre prend le relais. Le portier du Deportivo Corogne, José Francisco Molina a aussi vaincu le mal au cours de la saison 2002-2003. A sa suite, on peut enregistrer le virevoltant attaquant Arjen Robben à son arrivée à Chelsea en 2004 et bien d’autres athlètes.

 

La période et processus de traitement
Comme toute maladie cancéreuse, le temps de guérison n’est pas circonscrit dans un intervalle bien défini. Le retour à la compétition dépend de plusieurs paramètres principalement le niveau de la tuméfaction ou l’enflure au moment du diagnostic. Dans le cas de Jonas Gutierrez, le processus a été assez long car l’argentin qui évoluait à Newcastle en 2013 a passé plus d’un an sur le flanc dans son pays natal. Pour finalement retrouver le terrain 13 mois après, le milieu de terrain a dû abandonner en chemin le testicule gauche et a poursuivi sa carrière avec 1 seule glande. Une durée et un manque que Honorato Ederson n’a pas connu. En effet, le Brésilien qui a été diagnostiqué en 2015 n’a patienté que 6 mois dans la salle d’attente pour revêtir le maillot de Flamengo.
Au niveau des records, Yeray Alvarez a jalousement placé la barre très haute. Le défenseur de Athletic Bilbao n’a eu besoin que de 39 jours, de décembre 2016 à février 2017 pour battre la maladie et défendre à nouveau l’écusson du club basque sur le rectangle vert. Un exploit sur la durée que pourrait imiter Sébastien Haller, notre éléphant au dossard 22.